Des policiers, des gendarmes, des agents des Forces auxiliaires et des ressortissants étrangers ont été monstrueusement agressés par la bande de Jilali A. Ce dernier était recherché depuis 1989. Il a fini par être arrêté par la PJ de Rabat. Finalement, la police judiciaire de Rabat a mis fin aux agressions gravissimes de la bande des malfaiteurs les plus recherchés par la police nationale. Le chef de la bande traqué activement depuis 1989 est un monstre de la criminalité qui a constitué plusieurs associations déjà démantelées par différents services de police. Et à chaque opération policière, il réussit à prendre la fuite pour reprendre ses forfaits avec d'autres délinquants. Jilali A. né en 1960 à Guich Loudaya dans la banlieue de Témara, célibataire, sans profession et qui possède un casier judiciaire à vous faire couper le souffle depuis son jeune âge, est un délinquant qui a fait beaucoup de mal. Jilali a connu la prison pour des délits uniquement de violence. Parmi ses antécédents, plusieurs affaires de viol perpétrées sur des hommes, des femmes et même sur des enfants. Pour tromper les autorités et échapper à leurs contrôles, il se fait appeler Serghini, Faicel, ou Boulahya. Dans le milieu pénitentiaire, les tolards le surnomment Al Oustad Alkabir, le grand professeur de la criminalité. Avant de foncer dans le charbon des agressions, il prend les mesures nécessaires pour ne pas commettre de fausses notes pouvant être à l'origine de son arrestation. Il choisit des lieux sombres pour s'attaquer à ses victimes et, avant de passer à chaque action, il place quelques membres de sa bande dans différents coins afin qu'ils guettent les patrouilles policières et l'avertir en cas de pépin. Ce qui est incroyable dans son cas, ce qui n'est pas explicable et ne rentre pas dans le cadre de la compréhension, ce qui n'est pas du tout normal, c'est qu'il a déjà été arrêté, présenté devant la justice et écroué, mais aucun service de l'autorité ne s'était jamais rendu compte qu'il s'agissait de l'homme recherché sur le plan national. La police qui l'avait arrêté ignorait qu'il s'agissait de Serghini, alias Boulahya, l'homme qui avait violé un père de famille et son épouse devant le regard de leurs enfants qui n'ont pas échappé eux-mêmes à sa violence sexuelle. Il avait donc été incarcéré sans pour autant qu'il soit identifié. Ce n'est pas pour mettre plus de piment dans ce saladier et encore moins pour le mettre en exergue, mais, les plaintes de 1989 déposées contre lui et succédées par d'autres pendant plusieurs années, toutes l'accusent d'être le monstre qui violait des familles entières. Bref, samedi dernier la police judiciaire l'a arrêté et, cette fois-ci, Jilali n'a pas réussi à tromper les enquêteurs qui, après son identification, lui ont cité touts ses crimes. Certes, il n'est pas aussi facile de convoquer des victimes agressées, il y a 14 ans, mais, de l'interrogatoire, il ressort que Ba Jelloul est aussi l'homme recherché activement. L'enquête est toujours en cours pour déterminer avec précision ses anciens actes criminels, mais voyant de quoi il est présumé coupable, selon le rapport de la PJ., Jilali et les membres de sa dernière bande sont accusés d'avoir commis quarante agressions perpétrées sur des policiers, des gendarmes, des agents des Forces auxiliaires et des étrangers de différentes nationalités. Et encore cette fois-ci, nombreuses sont les familles qui ont été violées par Jilali et par les éléments de sa bande qui sont au nombre de six et tous connus pour leurs antécédents. Ils s'attaquent à leurs proies avec des épées, des haches, des coutelas et, pour ne pas être reconnus par les victimes, ils exercent leur sauvagerie à visages couverts par des cagoules.