Au programme, Rero, Ignacio Lobera, Yasmine Hatimi et d'autres La Fondation Montresso, initiatrice du «Jardin Rouge», présente les temps forts de sa nouvelle saison culturelle (2021/2022). Riche et varié, le programme de cette nouvelle saison s'ouvre avec l'événement «Pepole with beautiful eyes». Il s'agit d'un projet de résidence de l'artiste espagnol Ignacio Lobera au Jardin Rouge à partir du 2 octobre 2021 et qui se déroulera jusqu'au 20 novembre 2021. «Depuis trois années, Ignacio Lobera est un hôte régulier de la résidence artistique Jardin Rouge à Marrakech. De ses recherches émerge la volonté de décrypter la mémoire antique pour la mettre en perspective avec l'histoire contemporaine. Une évidence naît, de la fiction à la réalité, les tragédies classiques et modernes ont un langage commun : un personnage, une action coupable, une punition», explique-t-on dans une note de présentation. Au programme également, une exposition individuelle de l'artiste français Rero et ce, du 30 octobre au 30 janvier 2022. A travers son oeuvre, l'artiste interroge la difficile sagesse de l'homme absurde. Dans l'installation, il provoque une conversation imaginaire entre des auteurs contemporains tels que Maya Angelou, Albert Camus, Nassim Taleb et d'autres auteurs. Parmi les temps forts de cette saison, les résidences d'artistes, qui se déroulent à l'espace Jardin rouge. Ainsi, parmi les artistes invités à investir dans cet espace, on trouve la jeune Yasmine Hatimi. Cette artiste questionne la notion de virilité et de masculinité dans la société marocaine. Sur un territoire neutre, son sujet est livré à lui-même. «Un moment complice ou l'on peut se regarder pour mieux échanger. A travers son travail, l'artiste souhaite briser certains stéréotypes qui existent autour de l'homme marocain/maghrébin, en proposant une alternative visuelle à cette identité», indique la même source. De son côté, il y a lieu de citer l'artiste Yéanzi. Son travail s'articule autour de la question sensible et délicate de l'identité. Ce voyage lui aura permis d'interroger avec subtilité et habileté ce phénomène, indissociable de l'histoire des hommes des peoples et des cultures. «De retour à Jardin Rouge, cette question identitaire le projette à explorer une entité qui au cours de l'histoire a eu un impact déterminant dans la construction de notre Nous, l'écosystème, l'univers, l'universum», indique-t-on. Le jardin rouge accueille également Tina Tictone. De ses nombreuses rencontres faites lors de ses voyages, cette artiste s'est toujours attachée à découvrir le patrimoine immatériel féminin. Elle dévoilera ses oeuvres textiles aux côtés des tapisseries Zindekh.