L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi le maintien de son niveau d'alerte maximal face à l'épidémie de mpox, en raison notamment de la hausse persistante des cas et du nombre croissant de pays touchés. « Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas et de leur propagation géographique continue, des défis opérationnels sur le terrain et de la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires », a expliqué l'OMS dans un communiqué. « Le directeur général de l'OMS, suivant l'avis du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international a déterminé que la recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale », soit le plus haut niveau d'alerte sanitaire de l'organisation, qui avait déclaré cette USPPI le 14 août de cette année. Lire aussi : Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie du Sahara Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'Homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. La maladie a été récemment signalée en Allemagne, en Inde, au Kenya, en Suède, en Thaïlande, au Zimbabwe, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni chez des personnes revenant de pays africains touchés par le virus. Selon les dernières données du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), basé à Addis-Abeba, le nombre de cas de Mpox en Afrique a atteint 53.903 dont 11.147 confirmés et 1.109 décès depuis le début de l'année 2024.