Du nouveau chez le réalisateur Ali Tahiri. Il s'apprête à tourner, à partir du 20 septembre, sa nouvelle série patrimoniale intitulée «Al-Zttat» aux studios de la ville de Ouarzazate. Cette série, composée de 15 épisodes, est produite par la deuxième chaîne 2M et mise en scène par Ibrahim Boubekdi. Elle réunit en effet un panel d'acteurs et d'actrices de l'ancienne et la nouvelle génération à l'instar de Mohamed El Khayari, Mansour Badri, Hassnae Moumni, Sandya Taj Eddine, Fatima Zahra El Jaouhari, Hajar El Masdouki, Hanane Zouhdi, Zhour Slimani, Larbi Ajbar, Ahmed Naji, Mourad El Achaabi et autres. Les événements de la série se déroulent autour du personnage de «Al-Zatat», un homme de confiance et de sécurité qui est capable de protéger les voyageurs dans les routes dangereuses fréquentées par des voleurs et des bandits. «L'homme s'engage avec les voyageurs à passer un certain itinéraire avec eux en échange d'une somme d'argent qu'ils lui versent. Quand il s'agit de la tribu, la «zatata» peut être une somme d'argent que le voyageur verse à la tribu en échange de la sécurisation de la route», explique-t-il. Réalisateur confirmé, Ali Tahiri est plus connu dans le monde de la télévision mais aussi au cinéma. D'ailleurs, il a exercé pendant plus de dix ans le métier d'assistant réalisateur, qui lui a permis de participer à de nombreuses productions internationales et de côtoyer et d'apprendre différents réalisateurs. En 2000, le prix Mohammed Reggab le projettera sur le devant de la scène et l'encouragera à réaliser son premier court-métrage «Cimetière de miséricorde ». Il occupe ensuite le poste d'assistant réalisateur sur les plateaux de la célèbre sitcom «Lalla Fatéma» avant d'en réaliser la deuxième partie. Il produit plus tard son second court métrage et signe un téléfilm avant de remplir la tâche de la réalisation de «Al Abriae». Né à Casablanca, Ali Tahiri a commencé à fréquenter les salles du cinéma dès sa tendre enfance. Mais il n'a jamais cru pouvoir travailler un jour dans le domaine cinématographique. Le 7ème art a toujours été pour lui un monde magique et impénétrable. A l'issue de son cursus secondaire, il s'est inscrit à l'université Ben Msik- Sidi Othmane de Casablanca où il a décroché une licence en communication en 1994. A la suite de quoi, ses parents l'ont encouragé à travailler dur pour devenir réalisateur.