Affichant une légère hausse de 1% contre 69% observée en 2019 412,8 milliards de dirhams est le total bilan de Bank Al Maghrib en 2020. Il marque ainsi une progression de 25% plus prononcée que celle enregistrée en 2019 (6%). Cette évolution reflète selon la Banque centrale une hausse des avoirs et placements en devises à l'actif et de la monnaie fiduciaire ainsi que des engagements envers des organismes financiers internationaux au passif. Le résultat net de la Banque a en revanche marqué une légère progression grimpant ainsi de 1% contre 69%. Il s'est établi à fin 2020 autour de 1,68 milliard de dirhams. En commentant l'évolution de son résultat net, Bank Al Maghrib indique qu'elle recouvre « une décélération du rythme de progression du résultat des activités de 26% à 5%, une progression des charges générales d'exploitation de 6% contre un repli de 1% une année auparavant et une baisse du résultat non courant». La Banque Centrale relève par ailleurs une amélioration de 4% du résultat des opérations de gestion des réserves de changes ayant atteint à fin 2020 les 2,39 milliards de dirhams. «Cette hausse intervient en lien avec l'augmentation de 14% du revenu net du portefeuille obligataire», explique Bank Al Maghrib. Et d'ajouter que «cette évolution résulte de la hausse à la fois des plus-values nettes sur titres de placement à 592,21 millions de dirhams, dans un contexte marqué par une baisse importante des taux de rendements en dollar, et des intérêts générés par le portefeuille investissement à 1,69 milliard de dirhams (+7%), suite à l'accélération des acquisitions au niveau de cette tranche notamment après le tirage sur la LPL, alors que les intérêts nets relatifs aux placements monétaires ont accusé une régression à -73,77 millions de dirhams». Notons qu'après une tendance haussière depuis 2017, le résultat des opérations de politique monétaire a enregistré une diminution de 2% revenant ainsi à 1,72 milliard de dirhams. Une baisse qui, selon Bank Al Maghrib, intervient sous l'effet principalement de la réduction du taux directeur de 75 points de base à 1,50% dont l'impact a été atténué par le renforcement des injections de la Banque, en vue de satisfaire les besoins accrus en liquidités des banques.