Les deux partenaires ont renouvelé mardi leurs accords sur la période 2021-2030 Durant ces dernières années, le Maroc a confirmé sa place comme un des acteurs les plus en vue de l'industrie automobile. Cette dynamique se renforce avec l'annonce faite par le Renault Group Maroc et le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie Verte et Numérique de la signature d'une convention qui fixe de nouveaux objectifs pour le développement de l'écosystème Renault dans le pays. «Cet accord confirme le soutien indéfectible du Royaume et par cette nouvelle impulsion concrétise son engagement au développement de l'activité du Groupe dans le Royaume et de l'ensemble de la filière industrielle automobile marocaine», souligne un communiqué du Groupe ajoutant que ceci représente le coup d'envoi d'une nouvelle dynamique industrielle. Lors de cette cérémonie, Renault Group Maroc a dévoilé la première Dacia Sandero destinée au marché marocain fabriquée à l'usine de la SOMACA. Le Groupe a annoncé par ailleurs que la commercialisation de la Nouvelle Sandero débutera dès le mois de septembre. Renforcer la compétitivité industrielle Pour Moulay Hafid Elalamy le Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique «le développement de notre partenariat avec Renault ouvre son écosystème à de nouveaux horizons à forte valeur technologique, en parfaite adéquation avec les objectifs de notre relance industrielle visant à renforcer la compétitivité industrielle du Royaume à l'échelle mondiale», ajoutant que l'élargissement de l'écosystème Renault répond à deux enjeux majeurs du secteur, à savoir, le positionnement du Maroc dans la mobilité électrique et le renforcement du sourcing local. De son côté Luca de Meo, CEO de Renault Group a souligné : «Nous sommes très heureux de donner une nouvelle impulsion à notre partenariat historique avec le Royaume du Maroc. Cet accord va permettre de renforcer la compétitivité et l'attractivité de l'industrie marocaine tout en la préparant pour l'avenir : la stratégie de décarbonation initiée par le Royaume est totalement en phase avec notre vision et sera un élément structurant dans les années à venir.» Les ambitions du Groupe au Maroc En dépit de la crise sanitaire et celle des composants électroniques traversées par l'ensemble des acteurs économiques, le Groupe Renault remplie son dernier engagement, signé le 8 avril 2016 avec le Maroc pour atteindre 1,5 milliard d'euros de CA et 65% d'intégration locale en 2023. Au début de l'année 2021, le Groupe avait annoncé qu'il a dépassé la barre des 60% de taux d'intégration locale. «Aujourd'hui, le Groupe renforce son engagement pour développer l'écosystème Renault, avec la signature d'une nouvelle phase portant l'objectif de sourcing local à 2,5 milliards d'euros dès 2025 et une cible de 3 milliards d'euros. Renault Group Maroc s'engage également à porter son taux d'intégration à un objectif cible de 80% à terme», indique la même source. Il faut dire que le nombre de fournisseurs de premier rang installés au Maroc a été triplé, passant de 26 à 76. «Ce nouvel engagement viendra soutenir l'installation de nouveaux fournisseurs et renforcer les sites déjà existants », souligne le Groupe dans son communiqué. Des projets industriels tournés vers le futur Pour le Groupe Renault Maroc son nouvel engagement viendra soutenir le développement de la filière industrielle marocaine et l'industrialisation des nouveaux projets de véhicules de ses marques à haute valeur technologique. «En ligne avec la stratégie Renaulution et l'orientation mondiale de l'industrie automobile vers la production de véhicules respectueux de l'environnement, Renault Group Maroc prépare l'industrialisation de nouveaux véhicules dans les deux sites marocains du Groupe. Ces véhicules incluront progressivement les technologies d'électrification de Renault Group», explique la même source ajoutant que Renault Group Maroc et son écosystème bénéficient de l'impulsion donnée par le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie Verte et Numérique pour la décarbonation de l'industrie et la création d'une filière d'énergies vertes a des prix compétitifs.