La Chambre criminelle (1er degré) de la Cour d'appel de Rabat a condamné, lundi soir, à la peine capitale Taoufik Hanouichi et Mohcine Bouarfa, deux intégristes, membres de "la cellule de Meknès". La Cour a également condamné Taha El Belghiti, Zine El Abidine Meskini, Mohamed Azzouzi et Tarik Yahyaoui à la réclusion perpétuelle. Ils sont accusés de meurtre de l'ancien chef de division des Affaires générales de la préfecture de Meknès, d'un gendarme, de deux auxiliaires d'autorité et d'un citoyen marocain de confession juive. La Cour a également condamné trois accsués, Ahmed El Mosaddaq, Driss Riab et Mohamed Achnid à une peine de 20 ans de prison ferme. Abdelilah Abdelaziz, Noureddine Qara ont écopé de 10 ans de prison ferme chacun. La Cour a, en outre, condamné à 7 ans de prison ferme Said Belfakih, à 5 ans de prison ferme Mohamed Rabhi, Aziz Sbihi, Mohamed Tamlakoutan, Brahim Kheyyi et Abdelhak Châibi. Deux accusés Khalid Kheyi et Mouncif Rami ont écopé de 3 ans de prison ferme chacun, alors que Younes Cherkaoui, Abdelhak Ait Bibi et Sellam El Aji ont été condamnés à 2 ans d'emprisonnement chacun. La Cour a condamné à un an de prison ferme 15 accusés. Il s'agit de Mohamed Lamseyeh, Serghini Hmissi, Ali Hmissi, Tijani El Mandour, Driss El Mandour, Bouchta El Mandour, Kaddour El Mandour, Abdelkader Karchaoui, Bouchra Bouarfa, Fatima Bouarfa, Sabah Zyani, Fatiha Slimani, Lamfaddel Benaissa, Touria El Hidouri et Mohamed Taâfouni Ben Mohamed. La juridiction a, par ailleurs, acquitté, dans cette même affaire, Mohcine Riab, Mohamed Riab, Rachid Rozik, Mohamed Rozik, Jalil Ouhmed, Amina Bkhiyyi, Mohamed Taâfouni Ben Mohamed , Ahmed Sayeh et Lhoussain Moutiâ. Les membres de ce groupe sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour "constitution de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes, atteinte à l'intégrité physique des personnes , vol, racket, actes de vandalisme, violence, falsification et usage de documents administratifs, possession d'explosifs, recel d'objets acquis suite à un acte terroriste, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, réunions publiques sans autorisation et exercice d'activités au sein d'une association non reconnue".