L'importance des dynamiques et des projets en faveur de l'autonomisation et l'inclusion socio-économique des jeunes et des femmes, des systèmes alimentaires durables et de la gestion durable des zones côtières et de la pêche a été rappelé par Mohamed Sadiki lors de la 146ème du Conseil d'Administration du Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM). Présidant cette session, tenue le 17 décembre, M. Sadiki a indiqué que ces orientations sont plus que jamais stratégiques compte tenu des conséquences socio-économiques de la crise sanitaire de la COVID-19. Lors de son intervention, le représentant du Maroc au sein du CIHEAM a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité de donner à la coopération triangulaire (sud-sud-nord) toute sa place dans les solutions post-covid19 car l'espace méditerranéen est un carrefour entre les pays d'Europe, d'Asie et d'Afrique, ayant en commun les mêmes défis en termes de sécurité alimentaire et d'agriculture durable. Au terme de la réunion, les Etats membres du CIHEAM ont tenu à insister sur l'importance du CIHEAM en tant qu'institution qui assure une véritable coopération agricole et un dialogue multilatéral en Méditerranée, et qui pour atteindre les objectifs fixés, a su s'appuyer sur des partenariats renforcés avec les Organisations Internationales et régionales actives en Méditerranée, notamment la FAO, l'Union Européenne, l'UpM, l'OIV et le CMI. Rappelons que le CIHEAM a été créé en 1962. Il réunit 13 Etats membres (Albanie, Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie). Acteur clé de la coopération multilatérale dans les domaines de l'agriculture et de la pêche durables, des systèmes alimentaires, du développement côtier et rural, le centre est doté de 4 Instituts agronomiques basés à Bari (Italie), Chania (Grèce), Montpellier (France) et Saragosse (Espagne) et d'un Secrétariat Général à Paris.