8700 hectares de plus aménagés d'ici 2028 Le plan d'action 2021 prévoit plusieurs chantiers concernant les infrastructures industrielles, commerciales, technologiques et R&D. Le Royaume voit grand pour son secteur industriel. Des milliers d'hectares de nouvelles zones et la mise à niveau de celles existantes, tel est l'objectif dès l'année 2021. Les détails de ce plan ambitieux ont été dévoilés lors de la présentation du budget sectoriel du ministère de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique. Dans le détail, le plan d'action 2021 prévoit plusieurs chantiers concernant les infrastructures industrielles, commerciales, technologiques et R&D (recherche et développement). Concrètement, les responsables annoncent la zone d'activités économiques Ksar Abjir sur une superficie totale de 20,5 ha. Il sera question, selon la même source, de la signature de la convention de partenariat relative à la réalisation du projet ainsi que le lancement de la procédure de mobilisation du foncier et les travaux d'aménagement. L'autre projet phare concerne la ville Mohammed VI Tanger Tech sur une superficie totale de 100 ha. Le planning prévoit notamment la signature de la convention de partenariat relative à la valorisation du projet, la publication du décret octroyant les prérogatives à la SATT (Société d'aménagement de Tanger Tech), le développement et la commercialisation du projet et enfin le démarrage de la vente de la première tranche aménagée sur une superficie de 100 ha. Parmi les projets annoncés, il y a la zone d'accélération industrielle Casa-Settat sur une superficie de 300 ha. Les responsables annoncent dans ce sens le lancement d'une étude de faisabilité pour le projet en plus de l'élaboration du cadre d'un partenariat pour la réalisation de la zone sans oublier le lancement de la procédure de mobilisation du foncier. La région de Fès-Meknès n'est pas en reste puisqu'elle aura sa propre zone d'accélération industrielle sur une superficie totale de 500 ha. Il s'agira tout d'abord du lancement des études techniques et financières en plus de la mise en oeuvre de la procédure juridique relative à la création de la zone d'accélération industrielle et enfin la signature de la convention-cadre pour la mise en marche du projet. Mais on ne compte pas s'arrêter là. En ce qui concerne les infrastructures industrielles à l'horizon 2028, le gouvernement table sur la création de 10 nouvelles zones d'accélération industrielle orientées vers les IDE (investissements directs étrangers) et les exportations, soit 1.000 ha supplémentaires. S'agissant des zones industrielles générales, les autorités annoncent 12 zones nouvelles ainsi que l'élargissement de 11 autres déjà existantes, soit 1.400 ha. En ce qui concerne la mise à niveau ciblée, les mêmes sources évoquent le réaménagement de 68 zones dont 31 zones prioritaires, soit une superficie totale estimée entre 3.500 et 6.300 ha. A noter enfin que le budget d'investissement du ministère de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique s'élève à près de 1,21 milliard de dirhams (MMDH) au titre de l'année 2021. Selon Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique, ce budget est réparti sur le Fonds de développement industriel et des investissements (FDII) à hauteur de 1 MMDH (86%), la stratégie du Maroc commercial avec 10 millions de dirhams (MDH) (1%), la relance des différents investissements sectoriels avec 100 MDH (9%), l'efficacité énergétique avec 12 MDH (1%) et la stratégie du Maroc digital dotée de 35 MDH (3%), en plus de l'appui et du leadership avec 58,76 MDH. Fonctionnement Ainsi, pour les dépenses en matériel et les dépenses diverses, une enveloppe de 44 MDH sera allouée à l'Agence du développement digital, 40,9 MDH à l'Ecole centrale de Casablanca, 44,7 MDH à l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), 9 MDH à l'Institut marocain de normalisation (IMANOR), 37,9 MDH à l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE), 24,4 MDH aux Chambres de commerce et d'industrie et des services, et 36 MDH à l'Agence marocaine pour l'efficacité énergétique (AMEE).