Face aux fuites successives de ses militaires et les hauts gradés de son armée, le Polisario a recouru récemment à un enrôlement massif des enfants et mineurs arrachés de leurs familles pour combler ce vide qui menace la survie de cette entité séparatiste. L'information a été révélée dernièrement par le Forum de soutien des autonomistes de Tindouf (FORSATIN). D'après ce dernier, et photos à l'appui, plus de 80 mineurs originaires des camps de Tindouf ont été conduits de force en plein été par les milices du Polisario vers des zones militaires éloignées pour renforcer les rangs de la soi-disant «Armée populaire sahraouie» laquelle a enregistré récemment des cas fréquents d'évasion de militaires qui ont préféré jeter l'éponge et fuir cette région du territoire algérien pour rejoindre le Royaume par la suite, alors que d'autres ont préféré s'installer en Mauritanie. Selon un communiqué du Forsatin, «au moins 80 enfants sahraouis ont été entassés par des chefs du Polisario dans des camions militaires et acheminés, sous une intense chaleur, vers un champ de mines, défiant toutes les conditions de sécurité et en violation des conventions internationales de protection des enfants. Pendant toute une journée, les enfants ont été confrontés à toutes sortes de dangers, passant entre mines, bombes à fragmentation et armes dangereuses, en plus du contact direct avec des soldats, dans une scène qui viole toutes les significations de l'enfance et de l'innocence». La même source ajoute que «le Front Polisario est connu pour l'enrôlement des enfants soldats. Selon les familles séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, le Polisario cherche ainsi à justifier les énormes sommes d'argent reçues de certaines organisations et familles étrangères dans le cadre du programme de vacances pour enfants à l'étranger. Dans le cadre de ce programme, le front Polisario envoyait des jeunes enfants sahraouis chez des familles espagnoles en échange d'argent». Et de poursuivre que «compte tenu de l'incapacité des enfants sahraouis à voyager en raison de la pandémie de coronavirus, et pour justifier l'utilisation des fonds déjà reçus, les dirigeants du Polisario ont trouvé la parade en créant un programme alternatif, comprenant de nombreuses activités intensives qui épuisent les enfants, parmi lesquelles des activités militaires. Ces activités concernent le maniement des armes, des mines et des bombes, des pratiques interdites par les conventions internationales de protection des enfants». Ce stratagème choisi par la bande dirigée par le militaire Brahim Elbouhali, lui-même ex-ministre de la défense de la chimérique RASD, démontre pour la énième fois la faillite de la thèse séparatiste dans ces camps surtout auprès des jeunes et des militaires et qui sont dans le désarroi et le désespoir total, d'où la multiplication des cas de fuite malgré le durcissement des mesures du contrôle par les officiers de la gendarmerie algérienne, d'autant plus que ces camps sont devenus une véritable poudrière qui risque d'exploser à la moindre étincelle.