Le Premier ministre, Driss Jettou, a présidé, mardi, le Conseil d'administration de l'Agence nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), consacré à l'examen de plusieurs questions dont les conditions d'attribution des licences des services mobiles de 3ème génération au Maroc . À l'ordre du jour de cette session ont figuré également les points relatifs à l'arrêté des comptes pour l'exercice 2004 et la révision des cahiers des charges des opérateurs VSAT, indique un communiqué de l'ANRT. Lors de cette réunion, M. Mohamed Benchaaboun, Directeur général de l'ANRT, a présenté l'état d'avancement de résolutions des précédents Conseils d'Administration de l'Agence. Dans ce cadre, le Conseil a relevé que l'ensemble des résolutions ont été mises en oeuvre et que certaines actions qui en découlent ont été menées à leur terme. Par la suite, et après avoir procédé à l'analyse du rapport de l'audit des comptes au titre de 2004 et des années antérieures, tel que présenté par le cabinet d'audit, sur la base des conclusions de celui-ci, le Conseil a arrêté les comptes de l'exercice 2004. M. Benchaaboun a, par la suite, présenté les résultats de l'étude menée par l'ANRT relative aux conditions d'attribution des licences 3G. Il a également présenté les propositions de l'Agence quant aux conditions financières, pour l'attribution de ces licences, ajoute le communiqué. Le Conseil, après discussion, a arrêté les conditions dans lesquelles l'attribution des licences 3G sera faite au profit des deux opérateurs GSM existants et au futur adjudicataire d'une licence de boucle locale à mobilité restreinte, dans le cadre du processus en cours, lancé par l'ANRT le 24 février 2004, relatif à l'octroi de licences de nouvelle génération. En application de la lettre d'orientations générales de libéralisation du secteur des télécommunications, adoptées en novembre 2004, le conseil a également examiné la situation des trois opérateurs VSAT titulaires d'une licence au Maroc. Le conseil a pris connaissance de la situation financière dans laquelle ils se trouvent et des demandes qu'ils ont soumises pour palier leurs difficultés. Le Conseil a pris des résolutions à ce sujet et recommandé la révision des cahiers des charges en conséquence, selon la même source.