Le Maroc veut faire de la logistique un atout dans sa stratégie Aujourd'hui, ADM vit une transition qui marque un tournant dans sa vie d'entreprise dans un contexte où le client, toujours de plus en plus exigeant, attend des prestations d'un niveau très élevé tant en matière de confort et de sécurité que de qualité de service. Le Royaume veut faire de la logistique un atout majeur dans sa stratégie de captation des investissements étrangers. Les projets menés et la stratégie mise en place sont ainsi régulièrement mis en avant. «Le secteur de la logistique au Maroc a connu une forte croissance et évolution pendant les dernières années. Il représente un enjeu capital vu ses impacts positifs sur le plan économique et social ainsi que sa contribution au développement durable du pays. Compte tenu de l'importance capitale que revêt ce secteur, le Maroc a lancé une stratégie nationale intégrée pour le développement de la compétitivité logistique à l'horizon 2030 qui a pour principal objectif de renforcer, d'accompagner et de structurer le secteur logistique dans le pays», lit-on dans le portail «Invest in Morocco». La même source ajoute que la stratégie logistique nationale, déclinée en cinq axes, vise à «doter le pays d'infrastructures logistiques performantes à travers la mise en place d'un réseau national de zones logistiques (axe 1) devant couvrir une superficie de près de 3.300 ha en 2030, réalisé progressivement dans le cadre de schémas régionaux mobilisant du foncier en majorité public et conçus en concertation avec les acteurs locaux sur la base des besoins actuels et prévisionnels de ces territoires». Il faut dire que la mise en œuvre des mesures et actions relatives à ces axes s'opérera progressivement et en plusieurs phases, avec des objectifs ambitieux à court et moyen termes, pour un déploiement complet à l'horizon 2030. La stratégie nationale repose par ailleurs sur plusieurs acteurs institutionnels nationaux. C'est le cas notamment de l'ANP qui exerce ses attributions sur l'ensemble des ports du Royaume à l'exception du port de Tanger Méditerranée (33 ports). Depuis 2006, une réforme globale du secteur portuaire a été mise en place avec notamment la création de l'Agence nationale des ports (ANP) en tant qu'autorité portuaire. «La réforme de 2006 et la refonte du mode de gestion et d'exploitation des ports ont permis la clarification des rôles et des missions de chacun, l'unicité dans la chaîne de manutention, la libéralisation de la gestion, de l'exploitation et du financement des ports (concessions) et l'introduction de la concurrence ainsi que la définition d'un cadre juridique et réglementaire (loi 15-02) pour l'exercice de l'ensemble des activités portuaires», disent les responsables. La stratégie nationale repose également sur le transport routier. Dans ce sens, l'action d'Autoroutes du Maroc (ADM) depuis plus de 25 ans a permis le développement de l'infrastructure autoroutière et la réalisation d'un réseau de 1.800 km d'autoroutes. Il faut dire que depuis la création d'ADM en 1989, les pouvoirs publics ont adopté une stratégie volontariste d'aménagement du territoire favorisant un développement rapide du réseau autoroutier. Aujourd'hui, ADM vit une transition qui marque un tournant dans sa vie d'entreprise dans un contexte où le client, toujours de plus en plus exigeant, attend des prestations d'un niveau très élevé tant en matière de confort et de sécurité que de qualité de service. L'infrastructure aéroportuaire n'est pas en reste. En effet, l'ONDA (Office national des aéroports) a mis en place une stratégie volontariste pour le développement des infrastructures aéroportuaires. Dans ce sens, l'Office s'est doté d'un plan stratégique qui intègre parmi ses objectifs le développement de l'ensemble des plateformes aéroportuaires. Ainsi, les dernières années ont connu l'achèvement d'un certain nombre de chantiers qui ont donné lieu à l'exploitation de nouvelles plateformes. Selon les responsables, «ces projets de développement ont permis une modernisation des infrastructures, une amélioration substantielle de la qualité des services et une mise à niveau adéquate des équipements de sécurité de la navigation aérienne». Et de conclure : «Ces extensions ont nécessité la mise en place d'un certain nombre d'équipements et d'installations dédiés à l'exploitation des nouvelles aérogares et assurent l'accueil de différents types d'avions, dans des conditions conformes aux normes et réglementations en vigueur».