Bien que les prévisions soient difficiles à faire en ce contexte sanitaire Le Covid-19 et la sécheresse viennent impacter les principaux équilibres macroéconomiques du Maroc en 2020. Un constat fait par CDG Capital dans sa récente note "Economie nationale et marché de taux face aux enjeux du Covid-19 et de la sécheresse». «Dans ce contexte exceptionnellement difficile, la gravité de l'impact sur l'économie nationale dépend dans une large mesure de la durée de cette crise sanitaire et de la profondeur de ses séquelles, aussi bien sur le système productif que la stabilité du système monétaire et financier national», peut-on lire dans ce sens. Et de préciser que «la particularité de cette nouvelle crise, dont l'ampleur et la gravité sont difficiles à estimer, rend l'exercice de prévisions et de projections extrêmement délicat, de par l'exclusion des approches comparatives, en l'absence de crises similaires, au cours des dernières décennies, que de la difficulté de prévoir l'intensité des chocs sur les différents équilibres macroéconomiques". Bien que les projections soient difficiles à prédire dans ce contexte, CDG capital anticipe l'accentuation du déficit de liquidité du système bancaire en 2020. Cette aggravation devrait, selon l'étude, avoir lieu sous l'effet de la poursuite de la hausse tendancielle de la circulation fiduciaire, qui sera amplifiée par la panique générée par la pandémie Covid-19. En parallèle, CDG Capital estime que le fort recul des flux financiers en provenance des partenaires commerciaux, particulièrement les flux du tourisme et les transferts des MRE, devrait réduire le potentiel de compensation du déficit commercial, générant ainsi un impact baissier sur les réserves de change du Royaume.