Trente et un mis en cause dont les deux “émir de sang“, Youssef Fikri et Mohamed amir, de la Salafiya Jihadiya, vont comparaître, en première audience, le 25 juin devant la Chambre criminelle près la Cour d'Appel de Casablanca. Concernant les attentats-suicide du 16 mai, un autre groupe de 17 mis en cause devait être déféré, hier soir, devant le procureur général . La première audience du premier groupe “takfiriste“ de la Salafiya Jihadiya a été fixée au mercredi 25 juin à la Salle 7 de la chambre criminelle près la cour d'Appel de Casablanca. Ce groupe est composé de 31 mis en cause, à la tête desquels se trouvent les deux “émirs de sang“, à savoir Youssef Fikri, qui a perpétré avec Youssef Addad et Abdelmalek Bouzagarne -tous deux activement recherchés par la police -, au moins trois meurtres, une vingtaine d'agressions surtout contre des automobilistes et plusieurs hold-up et l'autre «émir», Mohamed Damir, alias Abou Al Harite. Celui-ci a été arrêté après une descente policière au cours de laquelle un “takfiriste“, Rabiî Aït Ouzzou, est mort et un policier blessé. Les autres mis en cause de ce premier groupe sont Abderrahmane El Majdoubi, Rachid Amrine, Nouredine Gharbaoui, Mohamed Chadli, Ahmed Akhref, Saïd Boulifa, Abdelaziz Haddadi, Mohamed Badaoui, Miloude Mandour. Ces derniers étaient les adeptes de Youssef Fikri et ils ont pris part à ses crimes. De même que Mourad Sarrouf, Khalid Semmak, Mohamed Jock, Omar Nadef, Houcine Moulay, Saleh Zarli, Abderrazak Faouzi, Kamal Hanouichi et Smaïl Anouar. Font également partie du lot Mohamed Chatbi, Kamal Chatbi, Mustapha Lakrimi, Bouchaïb Guermaj, Lakbir El Katoubi, Bouchaïb Moughdir, Houcine Berghachi, Yazid Ajrafe, Rachid Saâdouni, Omar Maârouf et Larbi Dakike. Ces “takfiristes » sont poursuivis, entre autres, pour association de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, vol qualifié avec violence, coups et blessures, faux et usage de faux. Un deuxième groupe sera déféré devant la chambre criminelle près la même Cour, une fois achevée l'instruction menée par la deuxième chambre d'instruction. Ce deuxième groupe concerne 17 membres de la Salafiya Jihadiya. Il s'agit d'El Idrissi Machichi, Mounir Louzi, Driss Boussaïd, Yassine Lamlas, Younes El Hazzate, Saïd Salah, Abdeslam Kelli, Mohamed Habibi, Abdelkebir Goumara, Ahmed Filali Azmir (l'avocat du barreau de Casablanca). Le même groupe comprend Abderrahim Benaïssa, Ahmed Rafiki, alias Abou Houdaïfa (le père d'Abou Hafs, impliqué dans le dossier de la Salafia et détenu à la prison de Salé), Mustapha Amrir, Mohamed El Mejaoui, Zakaria Miloudi, émir du courant Assirat Al Moustakim (le Droit chemin), Omar Al Allam et Omar Bakh'chi. Concernant les attentats-suicide du vendredi 16 mai, un sixième groupe de 17 mis en cause devait être déféré, hier soir, devant le procureur général près la Cour d'appel de Casablanca, apprend-on de sources concordantes. Ces mêmes sources ont ajouté que Khalid El Haddad, alias «Khalid Ibnou Al Oualid», 25 ans, arrêté dans la nuit de dimanche dernier, aurait été transféré à Casablanca. Il a été arrêté à Douar Boussaltane, dont il est originaire. Un douar relevant de la commune de Mazraoua, dans la région de Taounate. El Haddad s'y était rendu après avoir passé quelques jours caché à Fès. Seulement son oncle chez lequel il souhaitait se cacher l'a dénoncé aux autorités, qui se sont dépêchées de l'appréhender.