La chambre criminelle, premier degré, près la Cour d'appel de Rabat, devait statuer, hier, dans l'affaire de Fatiha Jeblia et ses complices, après l'avoir mis en délibéré. Hier, mercredi, la chambre criminelle, premier degré, près la Cour d'appel de Rabat a écouté la dernière plaidoirie dans ce dossier de trafic de drogue qui semble être de la qualité de celui d'Erramache, pour le mettre en délibéré. Lors de l'audience du mardi, les avocats de la défense des mis en cause dont des policiers et des gendarmes, ont réclamé l'acquittement de leurs clients arguant qu'ils n'ont jamais été mouillé dans une affaire de trafic de drogue. Déjà, la mise en cause principale, Fatiha Haïmoud, alias Jeblia, a nié avoir entretenu des liens avec des trafiquants de drogue ni s'adonner à ce trafic illicite, ni avoir soudoyé des agents de la police et de la gendarmerie pour fermer leurs yeux sur une activité illicite. Un rejet catégorique de toutes les accusations qui doit blanchir tous les mis en causes qui sont mouillés dans cette affaire, notamment les agents de la police et de la gendarmerie. De même le mis en cause n°2 dans cette affaire, Abdelaziz Belahcen alias "Dab", 33 ans, a nié pour sa part toute relation avec l'ex-chef de la sûreté de Salé et qu'il ne l'a jamais soudoyé pour le protéger. Mais, il a précisé, notamment lors de sa confrontation avec l'un des éléments de la police qui sont impliqués dans ce dossier et Fatiha Jeblia, qu'il lui versait chaque semaine une somme de 2.800 DH, dont 2.000 DH revenaient au commissaire A.A. Concernant les policiers et les gendarmes, ces derniers ont affirmé avoir assumé leur responsabilité en accomplissant leurs tâches selon les procédures judiciaires en vigueur et selon les instructions du procureur du Roi. Ils ont précisé qu'ils n'ont jamais été soudoyés par Fatiha et ses complices.