La police du Zimbabwe a réprimé les manifestations de l'opposition en arrêtant ses dirigeants et en tirant des grenades lacrymogènes pour essayer de tuer dans l'œuf un mouvement lancé pour obtenir le départ du président Robert Mugabe. La police du Zimbabwe a réprimé les manifestations de l'opposition en arrêtant ses dirigeants et en tirant des grenades lacrymogènes pour essayer de tuer dans l'œuf un mouvement lancé pour obtenir le départ du président Robert Mugabe. En début de journée, les policiers ont appréhendé le dirigeant de l'opposition, Morgan Tsvangirai, chef de file du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), inspirateur de la semaine d'action contre le chef de l'Etat. Il a été inculpé d'outrage à la magistrature pour avoir refusé de se plier à l'injonction d'un juge lui demandant d'annuler le mouvement de contestation. Pour le gouvernement du Président Mugabe, au pouvoir sans interruption depuis l'indépendance en 1980 de l'ex-Rhodésie blanche, cette semaine d'action est illégale et vise à provoquer un coup d'Etat. Dans la capitale, la police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogènes pour refouler une foule d'environ 6.000 étudiants qui tentaient de marcher du campus de l'université sur le centre-ville.