Le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a approuvé, lundi, à l'unanimité, au cours de sa session ordinaire du mois de mars, cinq projets de conventions de partenariat pour la réhabilitation et la valorisation des anciennes médinas de Chefchaouen, Ouezzane, Ksar El Kébir, Larache et Tanger, pour une enveloppe budgétaire de 1,86 milliard de dirhams (MMDH). Ces conventions, auxquelles le Conseil de la région contribue avec un montant s'élevant à 267 millions de dirhams (MDH), visent à préserver le patrimoine culturel et urbain des anciennes médinas de la région et investir pour le développement local et le renforcement de l'attractivité touristique et économique. La médina de Tanger bénéficiera de la plus grande enveloppe dans le cadre de ces conventions avec 850 MDH, suivie de Larache (338 MDH), Ksar El Kébir (315 MDH), Ouezzane (242 MDH) et Chefchaouen (115 MDH). S'exprimant à cette occasion, le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia, a mis en avant l'attention royale particulière dont jouit le programme de réhabilitation et de valorisation des anciennes médinas, notant que la région dispose d'un référentiel dans la mise à niveau des anciennes médinas, notamment l'expérience distinguée et réussie de réhabilitation de l'ancienne médina de Tétouan. «Grâce au modèle de réhabilitation de l'ancienne médina de Tétouan, nous disposons d'un référentiel dont nous devons être fiers», a-t-il relevé, notant que «la deuxième phase du programme de réhabilitation de Tétouan est sur la bonne voie». Des expériences ont été accumulées autour de la mise à niveau des hôtels traditionnels, la restauration des façades et la rénovation des constructions menaçant ruine, a-t-il fait savoir, soulignant l'importance d'impliquer la société civile et les architectes locaux dans la restauration des anciennes médinas. Selon ces conventions de partenariat, qui portent sur la période 2020-2024, les travaux concerneront les axes de la «réhabilitation des zones urbaines», «la restauration et la réhabilitation du patrimoine», «la restauration et la réhabilitation des lieux de culte» et «le renforcement de l'attractivité touristique et économique des anciennes médinas».