La galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri a pour objectif de protéger ce quartier contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d'un volume d'eau allant jusqu'à 14.000 m3. Lydec renforce son engagement en matière d'assainissement des eaux pluviales. Le délégataire casablancais mène actuellement deux grands chantiers qui visent à protéger la métropole économique contre les inondations. Il s'agit de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri et du système d'assainissement liquide de la Route nationale n°1 (RN1), ciblant cet important axe routier ainsi que les zones d'Errahma et de Hay Hassani. Une visite de terrain destinée aux médias a eu lieu mercredi 29 janvier pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri. Lancés par Lydec en décembre 2018, les travaux de réalisation de la galerie ont atteint un état d'avancement de 50%. L'objectif de ce projet est de protéger le quartier «Hay Sadri» contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d'un volume d'eau allant jusqu'à 14.000 m3. D'une longueur de plus de 1,3 km et d'une profondeur allant de 30 à 40 mètres, cet ouvrage majeur protégera aussi l'avenue Mohamed Bouziane, le boulevard 10 Mars contre les débordements jusqu'à une intensité de pluie décennale (22 mm/heure). Le coût des travaux est estimé à 182 millions DH, financés par Lydec. Le délai de réalisation est de 25 mois. Ce chantier fait partie d'un projet structurant visant la protection de toute la partie Est de Casablanca contre les inondations. Il s'agit du Système de renforcement Est (SRE) dont le coût global s'élève à plus de 2 milliards DH HT, selon une estimation préliminaire du Schéma directeur de l'assainissement pluvial. Le Système de renforcement Est Lydec a élaboré un schéma de renforcement du réseau existant afin que le réseau d'assainissement liquide de Casablanca puisse faire face à une pluie décennale sans entraîner des débordements. A l'Est de Casablanca, ce schéma repose essentiellement sur la réalisation d'un collecteur de délestage de grande section dit SRE (Système de renforcement Est). Ce système sera réalisé en majorité en galerie, sur un linéaire de près de 18 km et sera composé de trois branches, à savoir la branche principale allant de l'autoroute urbaine jusqu'à un point de rejet en mer situé au niveau de la pointe d'Oukacha ; la branche Sud partant du boulevard Al Qods et rejoignant la branche principale en empruntant notamment les avenues Driss El Harti, 10 Mars 1982, Mohamed Bouziane et Colonel Driss Allam. La 3ème branche, à savoir celle du Nord, emprunte le boulevard Panoramique puis suit un axe parallèle à l'autoroute (à travers la bande verte qui la longe) jusqu'à la branche principale. Outre le SRE, le projet inclut également le renforcement de divers collecteurs, permettant de diriger les flux excédentaires par temps de pluie vers ce nouveau système. A noter que le délégataire casablancais a déjà réalisé deux projets faisant partie du SRE. Il s'agit de la galerie de stockage des eaux pluviales «Al Qods», d'une longueur de 800 mètres linéaires, mise en service en 2013 pour un coût de 28 millions DH HT. Le 2ème chantier a été achevé en 2017 et a consisté en la réalisation d'une galerie de 89 mètres linéaires sous une voie de l'ANP (Agence nationale des ports) et d'un double dalot sur quelque 100 mètres linéaires, pour un montant d'investissements de 15 M DH HT. Le grand chantier de construction de la galerie de stockage des eaux pluviales de Hay Sadri fait aussi partie du SRE qui vise à protéger la zone Est de Casablanca contre les inondations. Systèmed'assainissement liquide de la Route nationale n°1 (RN1) Pour accompagner l'urbanisation des zones d'Errahma et de Hay Hassani et pour lutter contre les débordements au niveau de la Route nationale n°1 (RN1) et du quartier Lissasfa, Lydec a lancé fin 2018 le projet de mise en place d'un système d'assainissement des eaux usées et pluviales de ces zones. L'objectif est de protéger cette partie de Casablanca contre les inondations, mais aussi de collecter les eaux usées des lotissements en cours d'aménagement et ceux à venir et les acheminer jusqu'aux réseaux existants. Financé par le Fonds de travaux à hauteur de 313,5 millions DH, ce système d'assainissement liquide devrait être réalisé dans un délai de 2 ans. Il est composé de 7 lots distincts dont 4 portant sur l'assainissement des eaux usées et 3 sur l'évacuation des eaux pluviales. Les travaux ont démarré par la construction d'une station de pompage des eaux usées d'une capacité de 200 litres/s, d'une galerie souterraine d'une longueur de 3,4 km et d'une conduite de 410 mètres linéaires.