Un montant alloué par l'Agence nationale des ports 80 millions de dirhams est le montant alloué par l'Agence nationale des ports (ANP) pour la réalisation de nouveaux quais de réparation navale au port d'Agadir. Celle-ci vient de lancer un appel d'offres pour recruter le 18 février prochain l'adjudicataire qui se chargera de ce projet et qui porte entre autres sur la réalisation des travaux de dragage à la côte -9,00 m/Z hydro du bassin en face du nouveau duc-d'Albe et du quai à – 9.00m/ZH et à la côte -6 hydro de la zone en face du quai à – 6 hydro, et le dragage des souilles des quais et duc-d'Albe. Selon ce document, il sera également procédé à la réalisation d'un duc-d'Albe d'accostage à -9.00m/ZH, et deux quais de service en blocs respectivement à -6 hydro de longueur d'environ 102.00m et à – 9 hydro d'une longueur d'environ 45m. Ces nouveaux quais s'ajouteront aux projets programmés actuellement au niveau de ce port, en l'occurrence un terminal polyvalent au port de commerce qui dispose d'un linéaire de quai de 462 ml (y compris l'extension) à -10,5 de tirant d'eau et d'un terre-plein de 13,1 hectares. Il sera équipé de 5 grues de faible capacité et sera doté de 4 grues de grande capacité et d'un espace de stockage frigorifique. Le port d'Agadir sera également doté d'un nouveau pôle du chantier naval qui sera réalisé en deux parties, les infrastructures portuaires prévues dans la première phase portent sur l'aménagement d'un terre-plein dédié à la réparation et la construction navales d'une superficie de 20 ha, d'une darse pour portique à sangles, d'un élévateur à bateaux d'une capacité de 2.000 tonnes, ainsi que la réalisation du nouveau bassin «chantiers navals» avec les digues de protection, le bassin de levage (y compris dragage et quai pour les réparations à flot). Alors que les extensions prévues dans la deuxième phase prévoient la construction d'un nouvel élévateur à bateaux avec une capacité minimale de 2.000 tonnes, d'une deuxième darse pour portique à sangles, et l'extension des terre-pleins dédiés à la réparation navale de 20 hectares jusqu'à la digue actuelle. Pour rappel, selon la stratégie nationale portuaire 2030, le port d'Agadir, en tant que port d'équilibre régional, devient un concurrent de Casablanca sur l'hinterland éloigné de Casablanca (zone de Marrakech). Il peut devenir aussi un port majeur pour les escales de croisière de la sous-région, en appui de la stratégie nationale de développement touristique. Compte tenu des capacités encore disponibles pour le commerce, celles-ci peuvent être valorisées et optimisées pour desservir un large hinterland régional. Il verra aussi un déplacement de son poste pétrolier pour recevoir des tankers de 60.000 TPL et deux extensions de quais pour les conteneurs et les vracs. La pêche et ses services associés, notamment la réparation navale, bénéficient d'une recomposition des espaces grâce à une extension extérieure (centrale). Un terminal de croisière extérieur sera construit au Sud-Ouest à proximité de la marina et de la zone touristique. La nouvelle configuration du port d'Agadir lui permettra de traiter un trafic global annuel de commerce de 16 MT à l'horizon 2030.