Le régulateur vient de lancer deux nouvelles études sur l'état des lieux du marché des télécoms et sur le coût d'interconnexion consenti par IAM. L'Agence Nationale de Réglementation de Télécoms (ANRT) cogite sur le marché des télécoms au Maroc. Elle vient de lancer une étude sur le marché des services des télécommunications auprès des entreprises présentes sur le marché local. Cette radioscopie, dont le cabinet qui prendra en charge sa réalisation n'a pas été encore désigné, fera le point sur l'état des lieux de ces services et les perspectives de leur développement. L'Agence a lancé, en parallèle, un appel d'offres pour le choix d'un cabinet qui déterminera le coût du capital utilisé par l'opérateur Maroc Telecom pour son activité d'interconnexion. Actuellement et depuis 1998, ce coût a été fixé à hauteur de 12 % du coût de capital d'interconnexion. Parallèlement, l'ANRT est partie prenante dans la commission créée par le ministre de l'Industrie du Commerce et des Télécoms pour la préparation du volet NTI dans les négociations pour l'accord de libre-échange avec les américains. La thématique de l'administration en ligne n'est pas en reste. L'Agence a présenté son projet de paiement de ses servies via Internet à la commission «e-governement» pilotée par le ministre de l'économie et de la mise à niveau, Abderazzak Mossadeq. Il s'agit de permettre aux déclarants des services à valeur ajoutée, gérés par le régulateur, de payer annuellement 200 DH directement sur le Net. A noter que l'avenir de l'Agence dépend de la tenue prochaine de son conseil d'administration. L'autorité de régulation attend la détermination de la date de cette rencontre par son autorité de tutelle, en l'occurrence la primature. Le contexte de morosité qui frappe le secteur des télécoms exige davantage d'effort de communication de la part de l'Agence envers les investisseurs, les opérateurs et l'opinion publique. Or, le directeur général de l'ANRT, Othmane Demnati, reste discret sur ses chantiers y compris à l'égard des médias.