Notre confrère et ami Moncef Lyazghi d' «El Moustakill» vient de secouer, d'une belle manière, le cocotier de la presse sportive. Longtemps mise sur le banc des accusés, notre corporation peut s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir parmi ses membres un journaliste de la trempe de Moncef. Notre confrère et ami Moncef Lyazghi d' «El Moustakill» vient de secouer, d'une belle manière, le cocotier de la presse sportive. Longtemps mise sur le banc des accusés, notre corporation peut s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir parmi ses membres un journaliste de la trempe de Moncef. Ce dernier vient en effet de soutenir sa thèse de DESA sur le sport avec brio devant un parterre de professeurs, de journalistes, de dirigeants et autres entraîneurs. Ce qui est surprenant dans cette soutenance qui a lieu à la faculté des lettres, c'est qu'il a réussi à rassembler les journalistes de tous bords parfois antagonistes. Ce qui est une première dans une corporation où certains font tout pour consacrer la division au lieu de l'assainir et de faire prévaloir la déontologie et les valeurs sportives. La deuxième leçon de cette soutenance, c'est qu'il a démontré que contrairement à ce que véhicule la réalité du terrain, un journaliste sportif est aussi un chercheur et un adepte de la bonne culture. La troisième leçon n'est pas la dernière, c'est que Moncef Elyazghi démontre que la nouvelle génération des journalistes est aussi brillante, cultivé et surtout honnête. Car, on connaît très bien notre Moncef pour ne pas le féliciter aujourd'hui mais surtout rendre hommage à son professionnalisme, à son honnêteté intellectuelle et au respect des valeurs de son métier. Le sérieux finit toujours par payer et Moncef a beaucoup souffert sans lamenter, ni tomber dans la facilité. Ce n'est pas surprenant d'un jeune homme de bonne famille, respectueux et respectable, mais étonne par sa modestie et sa simplicité. Il est aussi propre dans l'exercice de son métier qu'il l'affiche par son visage toujours rayonnant et sa tenue vestimentaire toujours soignée. Professionnellement, il court toujours derrière l'information, se passe souvent des commentaires superflus ou téléguidées et multiplie ses sources d'information. En définitive, il est passionné par ce métier jusqu'à se suffir du peu, financièrement, pour ambitionner plus grand dans ses objectifs en étudiant et en cherchant. On est sûr que notre ami ne s'arrêtera pas au DESA qu'il a mis dans la poche avec une note exceptionnelle d'une thèse exceptionnelle. Il est certain qu'il pense déjà à soutenir son doctorat dans un domaine complexe où peu de chercheurs s'aventurent, chez nous. C'est ce genre de journaliste dont a besoin aujourd'hui notre sport qui connaît une période de vaches maigres qu'il n'a jamais connue auparavant. Notre corporation a besoin aussi de ce sang nouveau de ces jeunes journalistes consciencieux, courageux et honnêtes dans l'exercice de leur métier. En parlant de Moncef et d'autres jeunes que nous avons déjà cités, notre objectif premier est de redonner la presse sportive ce qu'elle mérite et qu'elle n'a plus malheureusement. Le jury qui a dirigé la soutenance d'Elyazghi lui a donné une note exceptionnelle de 19 sur 20 a ouvert la voie à d'autres Moncef dont on est fier aujourd'hui.