Installations interactives et immersives, danse et arts numériques, mapping… Pendant une semaine, la ville de Casablanca devient la capitale mondiale des arts et de la créativité numérique. C'est à l'occasion de la 25ème édition du Festival international d'art vidéo de Casablanca (FIAV), qui s'est ouvert hier et se poursuit jusqu'au 27 avril 2019 dans plusieurs lieux de Casablanca. Créé en 1993 par la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M'sik de Casablanca, cet événement a pu se positionner aujourd'hui comme le pionnier de l'art vidéo et de la création numérique en Afrique et dans le monde arabe. «Le festival est arrivé à un stade de maturité. Aujourd'hui, il est devenu une référence nationale et internationale en matière d'art numérique et les nouvelles technologies de l'image», a indiqué à ce sujet Abdelkader Gonegai, doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M'sik, et président du festival. En effet, cette édition a pour thème «Transhumanismes et révolutions mémétiques». Elle propose, en effet, une programmation riche et pluridisciplinaire. Au menu, des installations interactives et immersives (réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte), la danse et arts numériques, le mapping, les projections, les performances audiovisuelles, le light painting, les documentaires interactifs ou encore les jeux vidéo. Selon les organisateurs, cette année le festival porte sur les trois principaux axes suivants : artistique, pédagogique et scientifique. Le premier volet comprend toutes les créations entre installations, danse et arts numériques, projections et différentes performances audiovisuelles. En ce qui concerne le 2ème, il porte sur des masterclass et workshops animés par des artistes professionnels et des professeurs universitaires. Quant au dernier, il propose une conférence sur les «transhumanismes et révolutions mémétiques». Fort de sa position et de son apport considérable en matière d'art numérique, aussi bien au Maroc que dans le monde arabe, le FIAV poursuit sa mission qui s'inscrit parfaitement dans la politique culturelle de l'université visant à donner un accès libre à la culture par le numérique. Cette année, il se déroule dans plusieurs places de la ville blanche, en l'occurrence la galerie Marsem 2, Espace art et culture H2 I 61.26, Ecole supérieure des beaux-arts, Faculté des lettres Ben M'sik, Complexe culturel Moulay Rachid, Studio des arts vivants et Institut français de Casablanca.