Des candidats au pèlerinage observent des sit-in à Casablanca en protestation contre l'arnaque de quelques agences de voyage. La police de la sûreté de Derb Soltan-El Fida, à Casablanca est intervenu, jeudi matin, pour disperser soixante-douze candidats au pèlerinage dont quatorze Iraquiens qui observaient un sit-in devant une agence de voyage située au boulevard 2 Mars, près de la mosquée Assouna. Cette intervention a causé, selon des témoins qui étaient sur places pas moins de trois blessés et l'arrestation de quelques candidats qui ont été conduits vers le commissariat de police de derb Al Baladia. Ces candidats au pèlerinage avaient livré leurs passeports au responsable de l'agence en cause qui leur a promis de leur faciliter le voyage à destination de la Mecque, sans qu'ils leurs versent des sommes d'argent. Seulement, il n'a pas tenu ses promesses et il ne leur a pas remis les passeports. Du côté de l'agence, une source proche de cette dernière, a expliqué qu'elle aussi est tombée entre les filets d'un escroc. Ce dernier, de nationalité égyptienne, les a contactés pour leur faciliter le pèlerinage d'une centaine de candidats et elle leur a livré les passeports des candidats pour ne plus donner signe de vie. D'autres candidats au pèlerinage d'un nombre de 120 ont observé, mercredi dernier, un sit-in devant le siège d'une agence de voyage située au boulevard Lalla Yacout, à Casablanca pour le même motif. Ils ne sont pas les seuls cas au Maroc, mais d'autres ont été remarqués à Safi et à Agadir, puisque les candidats au pèlerinage se trouvent du jour au lendemain en train de courir derrière le vent afin d'arriver à une solution convenable à leur situation. Ces problèmes sont-ils issus de la cupidité des agences de voyage ? Il s'agit d'une question légitime, puisque 164 d'entre elles ont été choisies suivant une procédure on leur a accordé un quota ne dépassant pas 75 candidats au pèlerinage. En effet, quelques agences de voyage ont inscrit un nombre dépassant celui qui leur a été accordé et ont mis les candidats devant un statu-quo qu'ils n'ont pas prévu.