Le programme de coopération entre le Maroc et la Banque Mondiale pour les quatre années à venir a été au centre d'une réunion, tenue mercredi à Rabat, entre plusieurs membres du gouvernement et le vice-président pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à la Banque Mondiale, Christiaan Poortman. Dans une déclaration à la MAP, à l'issue de cette rencontre, présidée par le Premier ministre, M. Driss Jettou, M. Poortman a indiqué que la réunion était une occasion pour discuter avec les partenaires marocains des grands axes du programme à moyen terme que la BM est en train d'élaborer pour les quatre années à venir. Le responsable de la BM, qui avait été reçu avant cette réunion par le Premier ministre, a précisé que ce programme se distingue par sa flexibilité par rapport aux programmes du passé et comporte, selon la demande du gouvernement marocain, d'autres projets très concerts. Le soutien de la BM porte sur les secteurs sociaux, notamment l'éducation et la santé ainsi que l'infrastructure. "C'est un moment très important pour faire le point de ce qu'on a réalisé et discuter de l'avenir", a-t-il dit. M. Poortman a ajouté que le soutien de la BM porte sur les secteurs sociaux en particulier l'éducation et la santé ainsi que les infrastructures. Pour sa part, le ministre des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou, a déclaré que la visite au Maroc du vice-président pour la région MENA à la BM intervient dans un moment important. Il a ajouté que durant la réunion, le gouvernement marocain et la BM ont examiné les moyens de renforcer la coopération surtout que cette institution a confiance dans le développement social et économique au Maroc. Le programme de coopération, qui est en train d'être élaboré, a-t-il poursuivi, vise essentiellement à créer les conditions du développement durable et accompagner les réformes structurelles fondamentales engagées par le Maroc. Cette réunion a été l'occasion pour mettre l'accent sur les acquis réalisés par le Maroc qui ont un impact sur l'ensemble de la région et qu'il faut renforcer pour la création des conditions du développement durable à travers la maîtrise de l'équilibre macro-économique. Les interventions financières de la BM doivent accompagner les réformes de tous les secteurs, notamment administratif et de l'enseignement et les efforts entrepris dans les domaines de l'habitat, des routes et du transport, de l'eau et de la santé, ainsi que le développement local, a ajouté le ministre. M. Oualalou a précisé que les deux parties examineront tous ces domaines avant de présenter ce programme de coopération au Conseil d'administration de la Banque Mondiale, au mois de mai prochain.