Jesus Caldera, le ministre espagnol du Travail et des Affaires sociales, a annoncé hier que sur les 48.247 demandes de régularisation de travailleurs immigrés résidant illégalement en Espagne, 6.378 concernent des Marocains. Jesus Caldera, le ministre espagnol du Travail et des Affaires sociales, a annoncé hier que sur les 48.247 demandes de régularisation de travailleurs immigrés résidant illégalement en Espagne, 6.378 concernent des Marocains. Ce nombre situe les Marocains en troisième position avec 13,22% du total des demandes, derrière les Equatoriens en tête (33,56 %), suivis des Colombiens (15,87 %). Par ailleurs, le ministre espagnol a assuré que le processus se déroule dans de bonnes conditions, annonçant la mise en œuvre d'un plan de lutte contre la «fraude» pratiquée par certains entrepreneurs. En effet, certains «patrons», en Andalousie notamment, demandent à leurs employés de leur verser entre 1.000 et 2.000 euros pour leur fournir des contrats de travail. Une imposture condamné par plusieurs ONG, ainsi que le ministre précité qui a indiqué que des enquêtes et inspections de travail seront menées sur les cas déjà dénoncés par les syndicats contre ces employeurs «peu scrupuleux». Enfin ce processus de normalisation reste la plus importante opération de régulation des immigrés en Espagne et pourrait concerner plus de 800.000 «sans papiers», dont près de 100.000 Marocains. La moyenne quotidienne est d'ailleurs passée de 1.800 demandes lors la première semaine, à 4.700 demandes, lors de la seconde puis à 7.700 demandes par jour actuellement.