Pour le Mondial en Russie, certaines vedettes du ballon rond n'auront d'autres choix que de rester à quai. Bien qu'on ait du mal à imaginer une Coupe du monde sans leur présence, ces joueurs, le cœur gros, feront partie des spectateurs. Gianluigi Buffon (Italie) Un monument. Référence mondiale à son poste, Buffon incarnait à lui seul l'équipe d'Italie depuis 175 sélections. Il rêvait de raccrocher les gants après une sixième Coupe du monde à 39 ans. Un barrage perdu contre la Suède l'en empêche, lui qui avait entamé son histoire avec la «Nazionale» par un barrage, il y a exactement 20 ans. Les images de ses larmes versées à la fin de cette rencontre avaient ému le monde footballistique. David Alaba (Autriche) Qu'il soit issue d'un pays dont le football n'est pas le sport le plus populaire, cela ne l'a pas empêché de se frayer une place parmi les grands. Pilier du Bayern Munich et de la Mannschaft, où il occupe respectivement le poste d'arrière-gauche et de milieu de terrain, le polyvalent autrichien a raté son ticket pour Moscou. L'Autriche a en effet terminé à la quatrième place de son groupe qualificatif, derrière la Serbie, le Pays de Galles et l'Irlande. Arjen Robben (Pays-Bas) Le virevoltant Arjen Robben, âgé de 33 ans, déjà absent de l'Euro-2016, ne réussira pas l'exploit de monter sur le podium d'un 3e Mondial d'affilée après la 3e place en 2014 et la 2e en 2010. Il a inscrit un doublé pour l'honneur lors du match de poule l'opposant à la Suède, sans pouvoir sauver les «Oranje» de l'élimination. Il a pris sa retraite internationale dans la foulée. Jan Oblack (Slovénie) Avec 50 « clean sheets » et seulement 49 buts encaissés en 86 matchs de Liga, le gardien de l'Atlético Madrid a relégué le record de Thibaut Courtois aux oubliettes. Ces prouesses n'ont pas suffi pour qualifier le portier slovène qui sera contraint de suivre la compétiton depuis son salon. Gareth Bale (Pays de Galles) Incontestablement, il est le joueur dont l'absence se fera bien ressentir. Connu pour sa pointe de vitesse digne d'un coureur de cent mètres, l'attaquant vedette du Real Madrid est l'un des grands laissés-pour-compte du prochain Mondial. En terminant troisième de son groupe qualificatif, le Pays de Galles n'a pas eu droit aux barrages et donc aucune chance pour accéder à la phase finale de la Coupe du monde 2018. Arthuro Vidal (Chili) Rater le Mondial, Arturo Vidal l'a plus ou moins nuancé en évacuant ce coup dur à sa manière en annonçant sa retraite internationale. Après la défaite du Chili contre le Brésil et l'élimination de facto de son équipe, le milieu de terrain du Bayern Munich a annoncé qu'il renonçait à représenter son pays au plus haut niveau. Le Mondial en Russie aurait pourtant constitué le point d'orgue d'une carrière internationale ponctuée par 95 sélections sous le maillot du Chili. Alexis Sánchez (Chili) Il pourra tenir compagnie de son compatriote précité. Le Chili sera assurément l'un des grands absents de la future Coupe du monde. Une occasion manquée de se mettre en valeur pour Alexis Sánchez, lui qui n'aspire manifestement qu'à une seule chose : rafler de nouveaux titres en sélection. Marek Hamšík (Slovaquie) La plus célèbre crête ne sera pas du voyage. Le talentueux slovaque est un malchanceux. Bien qu'ayant obtenu la deuxième place du groupe dominé de la tête et des épaules par l'Angleterre, la Slovaquie terminait «moins bon deuxième» et ratait l'épreuve des barrages. Un échec qui vaudra au milieu de terrain de Naples de manquer la prochaine grand-messe du foot mondial. Miralem Pjanic (Bosnie-Herzégovine) Le fin stratège de la Bosnie-Herzégovine est heureux en championnat d'Italie mais malheureux en sélection. Accumulant les trophées avec la Juventus, Miralem Pjanic n'a pas réussi à qualifier son équipe pour la phase finale du Mondial 2018. Malgré quelques pointures de niveau international, Begovic, Spahic et Džeko,… les Bosniaques n'ont terminé qu'à la 3ème place de leur groupe, devancés par la Grèce et par la Belgique.