La gendarmerie royale de Tanger a arrêté 1297 candidats à l'émigration clandestine durant l'année 2002. L'émigration clandestine est devenu le fléau le plus répandu depuis plus d'une décennie. Beaucoup d'encre a coulé dans les deux rives de la Méditerranée. Les responsabilités sont certes partagées, mais certains médias européens accusent ouvertement les autorités marocaines de ne pas fournir assez d'efforts. Seulement la réalité est tout autre. En effet, malgré les difficultés, puisque notre pays est devenu un passage des clandestins venant des pays subsahariens, et malgré le manque de moyens dont l'UE (Union européenne) avait promis de l'aide, les autorités marocaines ne ménagent aucun effort pour combattre l'immigration clandestine au même titre que le trafic de drogue. En témoignent les coups de filets réussis durant l'année 2002. La dernière opération vient d'être menée à Tanger. Près d'une centaine de candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés samedi dans les douars Zraraâ et Talaât Charif dans la commune de Ksar Sghir (préfecture de Fahs Béni Makada) à Tanger. Lors d'une vaste opération de ratissage menée, de l'aube à la soirée de samedi, par 30 éléments de la gendarmerie royale, 48 candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés à Douar Zraraâ et 50 autres à Talâat Charif, dans des maisons qui leur servaient de lieu de repli avant de tenter de gagner la rive nord de la Méditerranée, indique-t-on auprès de la gendarmerie royale de Tanger. Les personnes arrêtées seraient originaires des provinces de Béni Mellal, Kelaât Sraghna, Azilal, Khouribga et Fès, indique la gendarmerie royale. Et la lutte continue.