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Une vie rythmée par les drames
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 09 - 02 - 2005

Il semble que ce soit la mort prématurée d'un second garçon, né avec une malformation au cerveau, qui ait fait sombrer dans la démence Aïcha Labbihi, quinquagénaire, mère d'un jeune garçon.
D'origine marrakchie, Aïcha Labbihi était une femme sans problèmes, serviable, réservée, respectueuse et pieuse. C'est dans la ville ocre qu'elle est née et qu'elle a grandi, dans les années cinquante. Elle était l'aînée de ses frères et sœurs et la plus proche de sa mère.
Cette dernière disposait de plusieurs hectares de terrains et de maison surtout dans les régions de Marrakech et Abda. Elle les avait reçus en héritage de ses parents. Analphabète, elle est restée près de sa mère après le décès de son père. Elle l'a soutenue dans tous ses travaux et l'accompagnait dans ses voyages surtout entre Marrakech, Safi et leurs régions pour veiller sur ses propriétés et passer quelques jours à la campagne notamment au douar Ouled Ali, à Tlate Sidi Bouguedra, province de Marrakech. C'est là que Abderrahmane Bennani l'a vue quelques fois de loin. En principe, les traditions de la campagne interdisent toute rencontre entre hommes et femmes.
Abderrahmane était déjà marié à deux femmes. Ce polygame qui dispose, lui aussi, d'une fortune en terres agricoles dans la région de Tlat Sidi Bouguedra et de maisons à Safi, a décidé de la demander en mariage. La mère d'Aïcha a accepté. La nuit de noces a été célébrée, en 1987, au douar Ouled Ali en présence des membres des deux familles. Quelques mois plus tard, Aïcha est tombée enceinte. Elle a partagé cette joie avec son mari, sa mère et ses frères et sœurs. Une année plus tard, elle a accouché d'un garçon, Ahmed Amine. La mort de sa mère l'a plongée durant plusieurs mois dans une profonde dépression.
Seulement, sa foi en son destin et le soutien de son mari lui ont permis de dépasser cette phase délicate. Après quoi, elle s'est chargée de la totalité de l'héritage laissé par sa mère. Elle a veillé sur les terres agricoles et les maisons à Marrakech sans perdre le moindre mètre carré. Son mari la soutenait inlassablement.
Entre-temps, ses frères et sœurs ont grandi et ont réclamé leur droits à l'héritage. La justice a tranché et a permis à chacun de ses cinq frères et sœurs de prendre sa part. Il ne restait que quelques maisons à Marrakech. Elle avait l'intention de les partager avec eux. Seulement, elle est tombée enceinte pour la seconde fois et a accouché d'un second garçon, le 25 octobre 1991. Toutefois, le nouveau-né souffrait d'une malformation cérébrale. Cette fois-ci, Aïcha n'a pu faire face à ce coup du sort, surtout après le décès de son enfant. D'un jour à l'autre sa santé a commencé à se détériorer au point qu'elle en a perdu la raison. Son mari l'a emmenée chez plusieurs médecins à Marrakech. Mais en vain.
Elle souffrait de sérieux troubles psychiatriques. Entre-temps, son frère, Abderrazak, qui a émigré en Hollande, a tenté à maintes reprises de profiter de son état de santé. Il est même arrivé à vendre l'un de ses terrains agricoles. Seulement, le mari, Abderrahmane, n'est pas resté les bras croisés et a commencé à défendre les droits de sa femme. Des problèmes qui semblent avoir aggravé l'état de santé d'Aïcha, qui ignore tout ce qui se passe actuellement autour d'elle.


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