Dans le cadre de la restructuration du parti après l'arrivée de Nizar Baraka à sa tête La restructuration des instances et organisations du parti de l'Istiqlal (PI) est en marche. En effet, le PI est en train de préparer le congrès national de sa jeunesse. Dans ce sens, le parti vient d'organiser le comité central de la jeunesse istiqlalienne en présence du secrétaire général du PI, Nizar Baraka, et Mohamed Ouled Rachid, membre du comité exécutif et responsable national des instances du parti, ainsi que Omar Abassi, secrétaire général actuel de la jeunesse istiqlalienne. Au cours de cette réunion, les jeunes du parti ont «massivement voté» pour Mansour Lambarki en tant que nouveau président de la commission préparatoire. Ce dernier a obtenu pas moins de 95% des voix. Il faut dire que la réunion du comité central de la jeunesse a été marquée par l'allocution prononcée par le secrétaire général du parti. Nizar Baraka a profité de son mot pour parler de la situation générale de la jeunesse dans le pays affirmant qu'environ 2,7 millions de jeunes n'ont ni formation ni emploi. De son côté, le responsable national des instances du parti a invité «tout le monde à s'inscrire dans la nouvelle dynamique visant à donner un nouveau départ à la jeunesse istiqlalienne et d'insuffler du sang neuf». Même son de cloche chez Omar Abbasi qui a insisté sur la responsabilité collective pour redorer le blason de cette organisation. Pour le moment, ce dernier ne s'est pas encore prononcé sur ses projets futurs et s'il compte briguer un nouveau mandat à la tête de la jeunesse. Quoi qu'il en soit, la nouvelle direction du parti compte accélérer le chantier de la restructuration de cette formation. Ainsi, le PI tiendra prochainement son conseil national. C'est la première fois que le «parlement» de l'Istiqlal se réunit depuis l'organisation du dernier congrès général du parti qui a vu l'arrivée d'un nouveau secrétaire général en la personne de Nizar Baraka. Aucune date n'a été annoncée pour le moment mais il semble que les istiqlaliens se dirigent à organiser la prochaine session du conseil national vers la fin du mois d'avril. Une session très attendue. Et pour cause. Les istiqlaliens devront choisir un président pour le conseil national qui fait office de numéro deux au sein du parti. Ce poste est ainsi très convoité. Le nom de Nourredine Moudiane commence à circuler en tant que candidat potentiel pour occuper ce poste. D'autres noms circulent également comme Abdessamad Qayyouh, l'ancien ministre de l'artisanat et actuel vice-président de la Chambre des conseillers. Les istiqlaliens devraient se mettre d'accord sur un nom consensuel avant le conseil national. Un consensus devrait être trouvé, notamment entre le secrétaire général du PI et l'homme fort du parti dans les provinces du Sud, Hamdi Ouled Rachid. Par ailleurs, le parti de l'Istiqlal doit profiter de la prochaine session du conseil national pour adopter une position officielle vis-à-vis de la majorité gouvernementale. Avant la formation de l'actuelle majorité, des responsables istiqlaliens avaient laissé entendre qu'ils apporteraient un soutien critique au gouvernement. Cela dit, Nizar Baraka était revenu sur le sujet lors de son passage au forum de la MAP. «Le parti de l'Istiqlal (PI) a opté pour le soutien critique du gouvernement», avait-il déclaré, expliquant cependant que le prochain conseil national procédera à une évaluation objective de cette situation. Baraka a ajouté que «le PI décidera, à partir de cette évaluation, s'il poursuivra dans cette voie ou s'il optera pour une opposition constructive».