Le camp de Hamdi Ouled Rachid en sort grand vainqueur Après le secrétaire général, c'est au tour des membres du comité exécutif de prendre leurs fonctions au sein du parti de l'Istiqlal (PI). Les noms des 28 membres du comité exécutif de l'Istiqlal sont désormais connus. Sans grande surprise, plusieurs ténors du parti rempilent pour un nouveau mandat au sein de ce comité considéré comme l'une des plus hautes instances décisionnelles. C'est le cas notamment pour Hamdi Ouled Rachid, l'homme fort du parti de la balance. Arrivé en tête du classement, il a obtenu 710 voix. Son fils, Mohamed Ouled Rachid, effectue également son entrée au sein de cette instance. Le président du dernier congrès général de l'Istiqlal, Nourredine Moudiane, a également été élu pour un autre mandat consécutif au sein de l'Istiqlal tout comme Abdessamad Qayouh, l'autre homme fort du PI dans le Souss. Il siègera dans le comité aux côtés de sa sœur, Zineb Qayouh. D'autres anciens membres du comité exécutif ont rempilé pour un nouveau mandat, notamment ceux suspendus au cours d'une certaine période par l'ancien secrétaire général. Il s'agit notamment de Mohamed Saoud, Karim Ghellab et Yasmina Baddou. Dans la liste des élus figurent également les noms de Abdelouahed Ansari, Enaâm Mayara (secrétaire général du relais syndical du parti, l'Union générale des travailleurs du Maroc), et Rahhal Mekkaoui. Alors que l'ancien ministre et président du conseil national du PI, Ahmed Taoufik Hjira, n'a pas souhaité déposer sa candidature, son frère, Omar Hjira, effectue son entrée dans cette instance. S'agissant du courant «Bila Hawada» (Sans répit), présidé par Abdelouahed El Fassi, fils du fondateur du parti et oncle du nouveau secrétaire général du PI, il ne sera pour sa part représenté que par un seul et unique membre, en l'occurrence Hassan Sentissi. Parmi les grands absents du nouveau comité, il y a notamment les grands soutiens du secrétaire général sortant, notamment Abdelkader El Keihel, Abdellah Bekkali, Adil Benhamza et Mounia Ghoullah. Après l'élection du secrétaire général ainsi que les membres du comité exécutif, les istiqlaliens devront choisir un numéro 2 pour le parti, c'est-à-dire le président du conseil national. Ce dernier fait office d'un parlement pour l'Istiqlal, soit la deuxième plus haute instance décisionnelle après le congrès. Plusieurs noms circulent déjà pour occuper la présidence du conseil national. Le président du groupe parlementaire istiqlalien à la Chambre des représentants et membre du comité exécutif, Nourredine Moudiane, pourrait bien succéder dans ce poste à Ahmed Taoufiq Hjira. Abdelouahed El Fassi pourrait également être proposé car il n'est pas nécessaire pour le président du conseil national d'être membre du comité exécutif. Une chose est sûre en tout cas, le secrétaire général, Nizar Baraka, mais également Hamdi Ouled Rachid, l'actuel homme fort du parti, auront leur mot à dire dans le choix du président du «parlement» du PI.