L'écosystème des acteurs des énergies renouvelables se développe et les opportunités dans ce secteur se multiplient. C'est la conviction exprimée par l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et le cluster solaire lors de la conférence qui s'est déroulée à Casablanca, mardi 20 mars, en partenariat avec le ministère de l'énergie, des mines et du développement durable. Pour Fatima Zahra Khalifa, directrice générale du cluster solaire, cette initiative permettra «d'avancer ensemble pour créer un tissu industriel national compétitif capable de répondre aux besoins nationaux dans le secteur». Dans ce sens, le cluster solaire est une plate-forme qui œuvre au développement d'une filière industrielle solaire compétitive. Il a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités et au développement des compétences industrielles dans les domaines du solaire et des technologies vertes. Et ce, à travers la mobilisation des organisations professionnelles, des industriels, des chercheurs et des universitaires, et afin de favoriser l'émergence de synergies entre acteurs publics et privés. Dans cette dynamique, la GIZ contribue pour sa part dans la promotion de ce marché dans le cadre du projet baptisé DKTI I qui prendra fin en septembre 2018. Ce projet se matérialise à travers le développement de la base de compétences et de connaissances des entreprises marocaines, des institutions de formation professionnelle et de recherche dans le secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Ainsi, l'année 2018 est l'année de clôture dudit projet et l'année qualifiée de «dépassement de l'ambition». Afin de montrer le potentiel du marché marocain dans le domaine des énergies renouvelables, l'accent a été mis lors de cette conférence sur les principaux projets initiés tels que la mise en service du Complexe Noor VI pour la production de l'énergie solaire (72 MW), le lancement des travaux de Noor Midelt (800 MW) ou encore le lancement officiel le 28 février du Plan territorial de lutte contre le réchauffement climatique (PTRC) de la région de Massa, qui identifie près de 10,5 milliards de dirhams en mesure d'atténuation dont la grande majorité en énergies renouvelables et en efficacité énergétique.