Le boxeur français Tony Yoka a été suspendu un an avec sursis par la Fédération française de boxe pour des manquements à la réglementation antidopage, a indiqué mardi son avocat, Me Arnaud Péricard. Le champion olympique des lourds à Rio en 2016, passé professionnel depuis, a été sanctionné le 12 décembre 2017 après avoir manqué quatre contrôles inopinés entre juillet 2016 et juillet 2017, dont l'un a toutefois été « supprimé » par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a précisé Me Péricard. Cette suspension, assortie d'un sursis, n'empêchera pas la tenue de son prochain combat, le quatrième chez les « pros », prévu le 7 avril prochain au Palais des Sports de Paris face à l'ancien champion de France des poids lourds, Cyril Léonet. Pour trois manquements à des contrôles inopinés pendant une période de douze mois consécutifs, le code mondial antidopage prévoit une peine de vingt-quatre mois de suspension ferme qui peut être réduite de moitié en fonction du degré de la faute, bien supérieure donc à celle dont a écopé Yoka.