La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a confirmé le 15 novembre la suspension de cinq athlètes marocains pour violation des règles antidopage. Les athlètes suspendus sont Amine El Manaoui, Abdelmajid El Hissouf, Abdelhadi Falil, Abdellah Tagharrafet et Nader Belhanbel. La dernière livraison de noms d'athlètes du monde suspendus pour dopage ou violation des règles antidopage comptait cinq Marocains. Le plus célèbre d'entre eux est Nader Benhanbel spécialiste du 800 m. Il est soupçonné par l'IAAF de l'utilisation ou la tentative d'utilisation de substance interdite. Son nom est apparu en juillet dernier dans la liste des hackers russes de Fancy Bears qui ont réussi à pirater les données de l'Agence mondiale antidopage (AMA) (voir le Matin 10 juillet 2017). Suspendu à titre provisoire, conformément à la règle 38.2 de l'IAAF, suite aux dysfonctionnements dans son passeport hématologique, Belhanbel a écopé de 21 mois de suspension qui prendra fin le 11 décembre 2017. Si l'IAAF s'est montré clémente avec le Marocain, c'est en partie grâce à sa collaboration avec l'Agence mondiale antidopage. Dans ses aveux faits à Damien Ressiot, directeur du département des contrôles de l'Agence française de lutte contre le dopage et révélés par Fancy Bears, il a reconnu avoir pris de l'EPO. Il a même dévoilé les noms du réseau chez qui il se procurait cette substance interdite. «Le 1er août, un ami m'a proposé de l'EPO. Ce monsieur s'appelle S.E. C'est un athlète de haut niveau au Maroc, sur 800 et 1.500 m. Il était en équipe nationale l'année dernière. Il se procurait de l'EPO dans une pharmacie auprès d'un ami et m'a conseillé d'utiliser ce produit. Il m'a conseillé de prendre de l'EPO. C'est le docteur N., qui habite à Meknès et travaille dans la pharmacie M., qui a procuré l'EPO. Mon ami m'a apporté 4 seringues d'Eprex que j'ai payées 200 euros», aurait-il indiqué dans sa confession à Damien Ressiot. Belhanbel a, en outre, livré les noms de deux autres athlètes marocains qui sont Y.K. et A.H. Suite à ces révélations, A.H. a été contrôlé positif aux stéroïdes. Des aveux qui ont permis à l'IAAF de débusquer les fraudeurs. C'est ce qui explique que sa sanction a été moins lourde que celle des quatre autres. Quatre ans de suspension pour El Manaoui, El Hissouf, Tagharrafet et Falil Contrairement à Nader Belhanbel qui a écopé uniquement de 21 mois en raison de sa collaboration avec l'AMA, les quatre autres athlètes marocains précités ont écopé de quatre ans de suspension. Ils ne devraient reprendre la compétition qu'en 2020. En effet, Amine El Manaoui est suspendu jusqu'au 10 juin 2020. Abdelmajid El Hissouf, âgé actuellement de 25 ans, devra attendre ses 29 ans pour courir à nouveau. C'est dire que sa carrière est pratiquement terminée, à moins d'un miracle. La suspension d'Abdelhadi Falil pour quatre ans est synonyme de la fin de carrière pour cette athlète née le 1er janvier 1976. Pareil pour Abdellah Tagharrafet qui a écopé de quatre ans de suspension. Il aura 35 ans, quand il aura l'autorisation de courir à nouveau. La dernière livraison de noms d'athlètes du monde suspendus pour dopage ou violation des règles antidopage comptait cinq Marocains. Le plus célèbre d'entre eux est Nader Benhanbel spécialiste du 800 m. Il est soupçonné par l'IAAF de l'utilisation ou la tentative d'utilisation de substance interdite. Son nom est apparu en juillet dernier dans la liste des hackers russes de Fancy Bears qui ont réussi à pirater les données de l'Agence mondiale antidopage (AMA) (voir le Matin 10 juillet 2017). Suspendu à titre provisoire, conformément à la règle 38.2 de l'IAAF, suite aux dysfonctionnements dans son passeport hématologique, Belhanbel a écopé de 21 mois de suspension qui prendra fin le 11 décembre 2017. Si l'IAAF s'est montré clémente avec le Marocain, c'est en partie grâce à sa collaboration avec l'Agence mondiale antidopage. Dans ses aveux faits à Damien Ressiot, directeur du département des contrôles de l'Agence française de lutte contre le dopage et révélés par Fancy Bears, il a reconnu avoir pris de l'EPO. Il a même dévoilé les noms du réseau chez qui il se procurait cette substance interdite. «Le 1er août, un ami m'a proposé de l'EPO. Ce monsieur s'appelle S.E. C'est un athlète de haut niveau au Maroc, sur 800 et 1.500 m. Il était en équipe nationale l'année dernière. Il se procurait de l'EPO dans une pharmacie auprès d'un ami et m'a conseillé d'utiliser ce produit. Il m'a conseillé de prendre de l'EPO. C'est le docteur N., qui habite à Meknès et travaille dans la pharmacie M., qui a procuré l'EPO. Mon ami m'a apporté 4 seringues d'Eprex que j'ai payées 200 euros», aurait-il indiqué dans sa confession à Damien Ressiot. Belhanbel a, en outre, livré les noms de deux autres athlètes marocains qui sont Y.K. et A.H. Suite à ces révélations, A.H. a été contrôlé positif aux stéroïdes. Des aveux qui ont permis à l'IAAF de débusquer les fraudeurs. C'est ce qui explique que sa sanction a été moins lourde que celle des quatre autres. Quatre ans de suspension pour El Manaoui, El Hissouf, Tagharrafet et Falil Contrairement à Nader Belhanbel qui a écopé uniquement de 21 mois en raison de sa collaboration avec l'AMA, les quatre autres athlètes marocains précités ont écopé de quatre ans de suspension. Ils ne devraient reprendre la compétition qu'en 2020. En effet, Amine El Manaoui est suspendu jusqu'au 10 juin 2020. Abdelmajid El Hissouf, âgé actuellement de 25 ans, devra attendre ses 29 ans pour courir à nouveau. C'est dire que sa carrière est pratiquement terminée, à moins d'un miracle. La suspension d'Abdelhadi Falil pour quatre ans est synonyme de la fin de carrière pour cette athlète née le 1er janvier 1976. Pareil pour Abdellah Tagharrafet qui a écopé de quatre ans de suspension. Il aura 35 ans, quand il aura l'autorisation de courir à nouveau.