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Jamal Berraoui, l'altermarocaniste
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 02 - 2005

Toute sa vie, il aura été de tous les fronts. Son engagement sans faille pour un Maroc démocratique n'a d'égal que ses sorties médiatiques, en tant que journaliste mais aussi en tant que militant. Souvent applaudi, Jamal Berraoui aura été, bien des fois, descendu en flammes.
Par ses positions, du temps où il était journaliste, comme par ses actions, Jamal Berraoui n'est pas un homme de compromis. Ou on l'aime, ou on le déteste, mais on ne peut nullement lui être indifférent.
Journaliste, une belle plume et des idées solides à l'appui, Berraoui aura été de toutes les rédactions au Maroc. De L'Economiste à la Vie Eco, en passant par le Journal, la Vérité et la Gazette du Maroc, où il était rédacteur en chef, il aura bien roulé sa bosse, suscitant à chaque passage des réactions souvent favorables, parfois à la limite de la méchanceté. L'homme ne fait pas dans la dentelle.
Comme l'a écrit Naïm Kamal sur les colonnes de la Vie Eco, les combats que livre Berraoui, qui n'a jamais caché ses penchants gauchistes, relèvent toujours de cette éternelle guerre entre bons et méchants, les progressistes contre les réactionnaires.
Même écrite, sur un ton amical, en réaction à une critique formulée à son égard par Berraoui, et dans le même journal, suite à la participation de Kamal à un débat sur la chaîne américaine Al Hourra, cette image renseigne à plus d'un titre sur le personnage.
Intransigeant, fidèle à des idéaux auxquels peu de gens croient dans un Maroc ravagé par le chassé-croisé des intérêts et des ambitions personnels. Berraoui n'en continue pas moins, et cette fois comme membre actif de la société civile, étant président de l'association marocaine de lutte contre la haine et le racisme, à livrer bataille. Nouvel enjeu, faire pièce ce qu'il qualifie de l'obscurantisme intégriste.
L'homme n'a cessé de remuer ciel et terre pour la condamnation du tristement célèbre article d'Attajdid où une catastrophe humaine est assimilée à un châtiment divin. Une condamnation que la société civile marocaine a appuyée, mais qui ne lui a pas moins valu des critiques pour le moins acerbes de la part du journal précité.
Des critiques, il en aura vu de toutes les formes, et émanant de toutes sortes de parties, qui éprouvaient un malin plaisir à évoquer des aspects qui relèvent de la vie privée du concerné. Imperturbable dans ses idées et en véritable Don Quichotte des temps modernes, Berraoui continue son petit bonhomme de chemin.


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