Après « Le tapis rouge», «Amina la chamelle », et «Ainsi parlait Shéhérazade», l'écrivain marocain d'expression française Mohamed Ouissaden se retrouve sur la scène littéraire avec un quatrième roman « L'Ours». Cet opus de 240 pages, paru aux Editions Broc & Jacquart, s'annonce tout aussi recommandable et vaporeux. Poignant, trempé de poéticité époustouflante, ce roman décortique les mailles du tandem du réel et de l'invisible pour proposer une contre l'horreur, le désespoir et la solitude. «L'Ours est un sujet culturel par excellence. Pour certains, il a incarné la divinité, pour d'autres la virilité. Il est le seul animal qui essaye de remonter au stade de l'homme, par ses incessantes tentatives de se mettre debout. Pour moi c'est le symbole de défi et de persévérance. Je me réfère à lui, je ne lâche pas», indique à ce propos Mohamed Ouissaden.