Absent des terrains pour cause de blessure au genou, le Rajaoui Mustapha Bidodane, s'est éclipsé durant le premier mois du championnat du GNF I. Pour cet attaquant, la coupe de la CAF demeure une priorité pour les Vert et Blanc. ALM : Vous vous êtes absenté des premières rencontres que le Raja a jouées en championnat de GNF I pour cause de blessure. Comment vous sentez-vous actuellement ? Mustapha Bidodane : J'ai souffert d'une blessure au genou qui m'a éloigné des terrains de football durant plusieurs semaines. Je n'ai donc pas pu commencer la saison 2003-2004 avec mon équipe. La blessure était relativement sérieuse au début, mais grâce au traitement prescrit par les médecins et la rééducation, je ne souffrais plus comme avant, ce qui m'a permis de rejoindre les rangs du Raja. Je ne dirais pas que la blessure est à 100 % rétablie mais elle continue à être très bien soignée. Cette blessure ne va-t-elle pas influer négativement sur votre parcours en championnat cette saison ? Je ne pense pas. J'ai effectivement raté les quatre premiers matches du Raja en championnat de première division du Groupement national de football. Mais j'étais présent sur le terrain dans trois rencontres, contre le Hassania d'Agadir en championnat, contre le Wydad en demi-finale de la Coupe du Trône et contre les Nigérians de Rangers en demi-finale de la coupe de la Confédération Africaine de Football. Les rencontres n'étaient pas faciles à gérer, mais j'ai tenu bon. La preuve en est que j'ai joué la totalité de ces matches. Contre le Wydad, je suis resté jusqu'au bout de la rencontre qui a duré 120 minutes. J'estime que c'est un début satisfaisant. Qu'en est-il du début de votre club, le Raja ? Le Raja a également fait un début de saison satisfaisant. Il ne faut pas oublier que l'objectif numéro un de l'équipe à présent est la coupe de la CAF. Nous avons atteint la finale au terme d'un parcours qui n'était pas de tout repos. Il est donc tout à fait normal de se concentrer uniquement sur ce titre continental, surtout qu'il est tout proche et à portée de nos mains. Pour ce qui est du championnat national, nous ne sommes qu'à la septième journée, donc même pas le premier tiers de la compétition. Le club compte deux matches en retard. En les remportant, il serait classé parmi les premiers. Et comme il est nécessaire de procéder par priorité, pour ne pas disperser ses efforts sur plusieurs fronts, concentrons-nous pour le moment sur la finale africaine. Comment évaluez-vous justement les chances du Raja dans cette finale de la coupe de la CAF? La finale-aller est programmée pour le 8 ou le 9 novembre à Casablanca. Notre objectif sera donc de l'emporter sur le plus grand score possible, et ce afin de s'assurer une rencontre-retour assez confortable. Même si je suis sûr qu'il n'en serait rien du tout. Tout le monde connaît que les périples africains sont très fatigants à tous les niveaux. Mais ceux dont l'enjeu est aussi important qu'une finale continentale le sont davantage. Je citerais en exemple les difficultés que nous avons rencontrées lors de notre déplacement au Nigeria en demi-finale, il y a une quinzaine de jours. Je n'exagérerais pas si je dis que les conditions d'hébergement et de nourriture n'étaient pas des plus bonnes. Heureusement que notre condition physique et surtout notre moral ne s'en sont pas ressentis. Le club camerounais est très connu sur la scène continentale. En demi-finale, il a écarté de la course l'une des équipes maghrébines et africaines les plus coriaces. Il est clair que la finale sera très explosive. Qu'en est-il d'une éventuelle carrière professionnelle ? Des propositions sont-elles au rendez-vous ? Pour le moment, aucune offre ne m'a été faite de la part d'aucun club. Mais bien sûr, comme n'importe quel joueur, mon rêve est d'évoluer dans un championnat professionnel, surtout européen. Il faut attendre d'ici la fin de cette année, c'est-à-dire l'ouverture du marché des transferts, pour pouvoir en juger.