L'Agence française de développement (AFD) a octroyé lundi un prêt de 80 millions d'euros au Maroc pour financer la dernière tranche du projet de la Ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca. Ce nouveau prêt, dont l'accord a été signé à Rabat entre l'Office national des chemins de fers (ONCF) et l'AFD lors d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid et le ministre français de l'Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, permettra de boucler le financement de ce projet structurant qui a « généré un léger surcoût ». Intervenant à l'ouverture de cette cérémonie, M. Boussaid a précisé que « la mise en place de ce financement porte la contribution de l'AFD à plus de 300 millions d'euros et celle de la France à plus d'un milliard d'euros, soit plus de 50% du financement de ce projet ». Il a, à cette occasion, souligné l'importance du projet de la LGV, « un projet voulu et soutenu par SM le Roi Mohammed VI et qui constitue l'une des réalisations phares de notre relation bilatérale ». Et de noter que ledit projet, qui a « généré un léger surcoût », participe à la logique de création de pôles régionaux de développement, en assurant une liaison moderne et rapide entre le pôle du grand Casablanca et le nouveau pôle de Tanger. Il permettra également d'apporter une « solution convenable et durable à une demande en croissance continue et régulière du transport de voyageurs », a estimé le ministre. En 2011, l'AFD avait accordé un premier financement d'un montant de 220 millions d'euros à l'ONCF pour la réalisation du projet de la LGV.