Le ministre espagnol du Travail, en charge du dossier de l'immigration, Jésus Caldera, s'est félicité, samedi à Cadix (sud-ouest), de la décision "positive" des autorités marocaines de renforcer le dispositif de lutte contre l'immigration clandestine vers les Iles Canaries. Le ministre espagnol du Travail, en charge du dossier de l'immigration, Jésus Caldera, s'est félicité, samedi à Cadix (sud-ouest), de la décision "positive" des autorités marocaines de renforcer le dispositif de lutte contre l'immigration clandestine vers les Iles Canaries. Cette décision de déployer davantage de moyens humains et matériels dans les provinces du Sud pour freiner le flux des subsahariens qui tentent de gagner les côtes de l'archipel des Canaries, montre que le Maroc est en train "de coopérer de façon plus intense" avec les autorités espagnoles afin d'"éviter davantage de victimes sur nos côtes", a ajouté M. Caldera. Il "faut comprendre" que le Maroc a, avec ses pays voisins, "presque deux mille kilomètres de frontières à contrôler" pour pouvoir freiner ce phénomène, a dit le responsable espagnol. Il a rappelé, à cet égard, que le gouvernement espagnol a sollicité l'aide de l'Union européenne pour que le Maroc puisse disposer d'un dispositif sophistiqué à l'instar du Système espagnol de surveillance extérieure (SIVE) doté de radars, de caméras infrarouges pour la surveillance nocturne et d'autres moyens technologiques. A la suite de l'audience royale accordée à une délégation du gouvernement autonome des Iles Canaries, en marge des Assises du tourisme à Ouarzazate et de la réunion de travail qui a suivi avec le Premier ministre, Driss Jettou, les responsables politiques des Canaries, toutes tendances confondues, ont également salué la décision des autorités marocaines en la matière.