Passionnés de toiles, ceci est pour vous. L'Institut français de Fès propose à partir de ce vendredi une exposition inédite avec laquelle il démarre sa rentrée culturelle. Le vernissage de l'exposition «La chute des anges» tient en haleine de nombreux adeptes de l'art et des techniques mixtes réussissant tour à tour ses clartés formelles et son clair-obscur. A l'origine de ces œuvres, Hanae El Oudghyry, une artiste-peintre considérée comme un électron libre de l'art contemporain. Son exposition composée de 8 toiles égrène à merveille les multiples interrogations de l'auteure. Des messages abstraits aux formes stylisées et des tremblements de la couleur émanant d'une parfaite maîtrise de la technique font de ces toiles une profonde communion entre l'artiste-peintre et ses convictions. De nombreux fils conducteurs marquent les séquences de l'exposition. «La chute des anges» n'est pas un appel à l'apologie. Interrogée par ALM, Hanae El Oudghyry retrace sa quête du «moi» dans un monde difficile. Sur le temps qu'a nécessité la réalisation de ces œuvres, El Oughyry affirme essoufflée, le sourire aux lèvres : «temps (tant) de souffrances». «La chute des anges» est éminemment une peinture du quotidien. Mêlant sobriété et poétisme, elle invite à une réflexion profonde sur tant de questions qui ont peu de réponses. Peut-être que l'on saura un peu plus lors de l'exposition.