Le chômage reste élevé parmi les femmes, passant de 12,7 à 13,2%, parmi les diplômés, de 16,3 à 17% et parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans de 23,2 à 23,5%. Le taux de chômage repart à la hausse. Celui-ci est passé de 9,1% au deuxième trimestre 2016 à 9,3% au deuxième trimestre 2017, ce qui représente un bond de 0,2 point. C'est ce qui ressort de la note d'information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) relative aux principaux indicateurs du marché du travail au deuxième trimestre 2017. En milieu urbain, ce taux atteint 14% contre 13,4% une année auparavant alors qu'en milieu rural, le taux de chômage a baissé de 3,5% à 3,2%. Le nombre de chômeurs s'est ainsi accru de 33.000 personnes au niveau national portant ainsi l'effectif total des chômeurs à 1.123.000 personnes. Dans sa note, le HCP précise que le milieu urbain a connu une hausse de 45.000 chômeurs. En revanche, le milieu rural compte 12.000 chômeurs de moins. Le chômage reste élevé parmi les femmes, passant de 12,7 à 13,2%, parmi les diplômés, de 16,3 à 17% et parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans de 23,2 à 23,5%. La population sous-employée s'est établie à 1.086.000 personnes avec un taux de sous-emploi qui a augmenté de 0,1 point passant de 9,8 à 9,9% entre les deux périodes. Avec 12.081.000 personnes, la population active âgée de 15 ans et plus a augmenté de 0,9% au niveau national en glissement annuel. La population en âge d'activité s'est accrue de 1,7%, ce qui a conduit à une baisse du taux d'activité de 47,7 à 47,3%. «Agriculture, forêt et pêche» en tête avec 52.000 emplois créés Dans son document, le HCP note que le Maroc a créé 74.000 postes d'emploi entre le deuxième trimestre de l'année 2016 et la même période de 2017. Ainsi, 12.000 postes ont été créés en milieu urbain et 62.000 en milieu rural contre une perte de 26.000 emplois une année auparavant. Le volume de l'emploi est passé de 10.884.000 à 10.958.000 personnes. Le HCP signale que 58.000 postes d'emploi rémunérés ont été créés (48.000 en milieu rural et 10.000 en milieu urbain) et 16.000 postes d'emploi non rémunérés (14.000 en zones rurales et 2.000 en zones urbaines). Quant aux secteurs les plus productifs, celui de l'«agriculture, forêt et pêche» arrive en tête avec la création de 52.000 emplois, ce qui représente un accroissement de 1,3% entre le deuxième trimestre de 2016 et la même période de 2017. Notons que ce secteur avait connu des pertes de 175.000 postes en 2016. Selon le milieu de résidence, 3.000 postes ont vu le jour en milieu urbain et 49.000 en milieu rural. Vient ensuite le secteur des services avec la création nette de 19.000 emplois au niveau national (7.000 postes en milieu urbain et 12.000 en milieu rural). Au cours des trois dernières années, le HCP relève une création annuelle moyenne de 60.000 emplois. Le secteur du BTP a créé, durant la même période, 7.000 postes d'emploi au niveau national dont 2.000 en milieu urbain et 5.000 en milieu rural. La création annuelle moyenne d'emplois dans ce secteur était de l'ordre de 24.000 postes au cours des trois dernières années. Pour sa part, le secteur de l'«industrie y compris l'artisanat» a enregistré une perte de 4.000 emplois (exclusivement en milieu rural), après une création annuelle moyenne de 14.000 emplois au cours des trois dernières années. Chômage : Les jeunes et les diplômés frappés de plein fouet C'est toujours le parcours du combattant pour les jeunes pour trouver un emploi. Le chômage touche de plein fouet les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Dans sa note d'information relative au marché du travail au deuxième trimestre 2017, le HCP relève que le taux de chômage chez les jeunes est passé de 23,2% au deuxième trimestre 2016 à 23,5% au deuxième trimestre 2017, ce qui représente une augmentation de 0,3 point en l'espace d'un an. Notons que le chômage frappe également les personnes ayant un diplôme. Le taux de chômage chez les diplômés s'est établi à 17% au deuxième trimestre 2017 contre 16,3% durant la même période de l'année précédente. En revanche, les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes n'ayant aucun diplôme (-0,4 point) passant de 3,8 à 3,2%.