Nous sommes au douar Ouled Rahmoune relevant de la commune rurale Sidi Smaïl, province d'El Jadida. Le lundi 22 mai, vers 18 h, le cadavre d'un homme a été découvert dans un terrain vague. Alertés, les agents de l'autorité publique et les éléments de la gendarmerie royale de la région se sont dépêchés sur les lieux. Les investigations ont été entamées et ont donné leurs fruits en identifiant la victime. Il s'agit d'un jeune homme, âgé de trente-cinq ans, issu de Youssoufia. Mais la décomposition avancée du cadavre n'a pas permis aux enquêteurs, lors du constat, de savoir si la victime présentait des blessures ou non. Le cadavre fut aussitôt évacué vers la morgue de l'hôpital Mohammed V, à El Jadida, avant d'être conduit vers la morgue d'Errahma, à Casablanca afin d'être autopsié pour que la ou (les) cause (s) de la mort soi(en)t déterminé. Les limiers de la gendarmerie royale de la région commencent alors des investigations minutieuses afin de tirer l'affaire au clair. Et le résultat n'a pas tardé à venir quelques heures plus tard. Car, les limiers sont arrivés à savoir que le défunt entretenait une relation amoureuse avec une jeune mère de famille du douar. Cette dernière a été identifiée et a été conduite aux locaux de la gendarmerie royale pour être interrogée. Effectivement, elle a rapidement craché le morceau en affirmant qu'elle était, mardi 16 mai, en compagnie du défunt quelque part dans un terrain vague en train de profiter de quelques moments intimes quand ils ont été surpris par quatre jeunes du douar qui commencèrent à les frapper par des pierres. Finalement, a-t-elle ajouté, elle est arrivée à prendre la fuite tout en laissant derrière elle son amant qui a été lapidé. Identifiés, les quatre jeunes hommes ont été arrêtés. Ils ont avoué leur crime tout en précisant que le mobile n'était autre que défendre l'honneur du douar. Les quatre meurtriers et l'épouse ont été traduits, vendredi dernier, devant la justice.