Ce jeune homme qui demeure au douar Aïn Sdak, commune Aïn Boumoussa, Caïdat d'Aïn Chaïb, se plante à sa place, vers 7h de ce matin du mercredi 25 mars. Bouche bée, il fixe le cadavre d'un homme gisant dans une mare de sang. Il lui semble le connaître. Pour s'en assurer, il s'approche de lui. Effectivement, c'est l'un des habitants du douar, un quadragénaire père de deux enfants. Les passants s'attroupent autour du cadavre, se demandant qui peut être le meurtrier, s'il est originaire du douar ou demeure ailleurs et surtout le mobile du crime. Des questions que les enquêteurs de la gendarmerie royale qui viennent d'arriver posent également pour tirer l'affaire au clair. Le constat d'usage commence. Ils remarquent qu'il y a une grave blessure à la tête de l'homme que tout le corps présente des ecchymoses prouvant que la victime a été gravement maltraitée. Le parquet général près la Cour d'appel a été alerté et le cadavre a été évacué vers la morgue pour être autopsié afin d'arriver à déterminer la cause essentielle de la mort. Les limiers commencent les investigations. Ils s'adressent au départ à la famille du défunt, ses voisins, les habitants du douar pour avoir le maximum d'informations. La collecte de ces informations a révélé que le défunt était un trafiquant de drogue qui venait de sortir de prison après avoir purgé une peine d'emprisonnement et que son meurtrier qui vient d'être identifié est également un repris de justice très actif dans le monde de la drogue. Où se cache-t-il? Une interrogation qui nécessite une mobilisation totale. Certainement, les enquêteurs se lancent pour le localiser. Les recherches vont bon train. Et enfin, l'information tombe : le meurtrier se cache dans la forêt Tassmia, dans la région d'Aït Melloul. Les gendarmes se mobilisent à destination de leur objectif qui n'a pas manifesté la moindre résistance. Ils l'arrêtent et le conduisent au commandement pour le soumettre aux interrogatoires. Il avoue aux limiers être le meurtrier principal tout en leur indiquant son complice qui est également arrêté. Il précise lors de son interrogatoire avoir eu un malentendu, à propos de la drogue, avec le défunt. Un malentendu qui s'est vite transformé en un échange de coups de poing. Mais, soutenu par son complice, il arrive à lui donner un coup de couteau au niveau de la tête avant de prendre la fuite.