L'opéra Wu du Zhejiang issu de la Chine, pays à l'honneur de cette grand-messe musicale, a ébloui le public, lors de la deuxième soirée du festival Après une ouverture marquée vendredi soir par la présence de SAR la Princesse Lalla Salma et de Dominique Ouattara, épouse du président de la République de Côte d'Ivoire, par une création variée en rythmes et chants, le 23ème Festival de Fès des musiques sacrées du monde, qui se poursuit sous le Haut patronage de SM Mohammed VI jusqu'au 20 mai, abonde samedi dans le même sens. Ainsi, l'opéra Wu du Zhejiang issu de la Chine, pays à l'honneur de cette grand-messe musicale, a ébloui le public, lors de la deuxième soirée du festival qui se tient sous le thème «L'eau et le sacré», le public présent à Bab El Makina non seulement par les rythmes spirituels de ses instruments et des chorégraphies mais aussi en réservant une surprise aux Marocains. Quand les Chinois interprètent «Raksat Al Atlas» Lors de l'interprétation du spectacle alliant musique, chorégraphies et acrobaties exprimant le passage entre fleuves et mers, l'opéra chinois a surpris le public marocain par l'interprétation de «La danse de l'Atlas» du défunt Abdelkader Rachdi. Chose qui a été fort appréciée et applaudie par le public marocain présent à Bab El Makina dont les murailles étaient garnies de lumières et de traduction en arabe et en français des paroles du spectacle qui remonte aux légendes d'eau. Si le public était sage samedi soir dans les mêmes locaux, il était différent et assez varié en ouverture du festival initié par la fondation Esprit de Fès. Un public qui change Au fil des éditions de cette manifestation, l'on remarque que le public habitué à fréquenter l'espace VIP à Bab El Makina n'est presque plus le même lors de cette 23ème édition. Une autre classe moyenne squattait l'espace. Certains parents étaient même accompagnés de leurs enfants qui ont trouvé leur compte, de par les fresques aquatiques conçues en technique de mapping, bien qu'ils aient hélas dérangé le public adulte. «C'est un spectacle qui pourrait s'adresser aux enfants», estime vendredi Alain Weber, directeur artistique du festival lors de la présentation du spectacle d'ouverture dans lequel les différentes musiques du monde se métissent. «On doit toujours faire plaisir à un public très varié», enchaîne-t-il. Pour M. Weber, qui rappelle apprécier tout ce qui se rapporte à l'enfant, la présence de celui-ci est importante. «Un spectacle est réussi quand il touche tout le monde», conclut le directeur artistique.