C'est de Ouarzazate qu'a été officiellement lancé le programme «Savoir et innovation pour l'énergie solaire à concentration au Moyen-Orient et Afrique du Nord» (Mena CSP KIP). Ainsi, une centaine de représentants du secteur de l'énergie en provenance de 7 pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) ont découvert, le 7 mars, les détails de ce programme visant à aider les pouvoirs publics à étudier le potentiel du solaire à concentration (CSP) comme source d'énergie durable pour répondre à la demande croissante en énergie de la région. Le lancement de ce programme a été annoncé par la Banque mondiale et le Fonds pour les technologies propres et ce dans le cadre d'un atelier de travail consacré aux marchés, à la valeur pour le système énergétique et au financement du solaire à concentration. «Lors de ce premier évènement, nous avons discuté de l'état du marché du solaire CSP et des implications pour les projets à venir. Nous avons échangé également sur les nouvelles technologies de stockage thermique qui font du solaire CSP une technologie modulable, capable de fournir de l'électricité 24h/24h au réseau», déclare dans ce sens Jonathan E. Sinton, spécialiste Energie Senior au sein de la Banque mondiale. Notons que le programme a été lancé au Maroc pour bénéficier de l'expérience que le pays a tirée de son programme national ambitieux en faveur de l'énergie solaire CSP. Ce dispositif vise, entre autres, à favoriser les décisions d'investissements dans le solaire CSP en région Mena du fait qu'elle bénéficie de l'une des meilleures ressources solaires au monde.