Les OPCVM ont traité 80% du volume des prêts à fin septembre. Quant aux banques, elles ont traité un volume de prêts d'environ 30% au premier trimestre de l'année. Ces parts ont varié entre 20% au deuxième trimestre 2016, 19% au 3e trimestre 2016 et 23% au 4e trimestre 2016. Une croissance à deux chiffres a été observée au niveau des opérations de prêts de titres. Un récent rapport de l'Autorité marocaine des marchés des capitaux évaluant l'activité de ces prêts relève une hausse de près de 55% à fin 2016 et ce en comparaison avec la même période de l'année passée. Le volume des opérations s'est ainsi chiffré à près de 325 milliards de dirhams au titre de l'année 2016. En effet, ce volume s'est inscrit en constante évolution durant l'année. Au premier trimestre 2016, l'Autorité marocaine des marchés des capitaux note un total de 46,66 milliards de dirhams. Ce volume a grimpé trois mois après pour atteindre les 75,48 milliards de dirhams à fin juin. Le volume des prêts de titres atteint à fin septembre avoisine pour sa part les 90,39 milliards de dirhams. Au dernier trimestre de l'année, l'Autorité marocaine des marchés des capitaux met en relief dans son rapport un chiffre de l'ordre de 112,48 milliards de dirhams. Et de préciser que l'encours des opérations s'est élevé à fin décembre à près de 14 milliards de dirhams. En analysant les volumes traités par catégories d'investisseurs, il ressort que les banques sont les premiers emprunteurs alors que les Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) sont les principaux prêteurs. En termes de prêts, les OPCVM ont traité 74% du volume au quatrième trimestre de l'année. Cette part avoisine celle observée au deuxième trimestre 2016, soit 75% du volume traité à fin juin. Les OPCVM ont par ailleurs traité 80% du volume des prêts à fin septembre. S'agissant des banques, elles ont traité un volume de prêts d'environ 30% au premier trimestre de l'année. Ces parts ont varié entre 20% au deuxième trimestre 2016, 19% au troisième trimestre 2016 et 23% au quatrième trimestre 2016. En revanche, les personnes physiques, sociétés de gestion ainsi qu'autres auxiliaires financiers et intermédiaires financiers ont traité, chacun pour sa part, 1% du volume de prêts à fin 2016. Quant aux emprunts, les banques arrivent en tête avec 65% du volume traité. Une moyenne qui a été préservée pratiquement tout au long de l'année, puisqu'à fin juin et septembre, les établissements bancaires ont traité respectivement 54 et 66% du volume d'emprunt. Les sociétés d'assurance et de réassurances se positionnent en tant que second emprunteur traitant à fin décembre 12% du volume global contre 18% pour les autres auxiliaires financiers et 3% pour les OPCVM. Par ailleurs, l'Autorité marocaine des marchés des capitaux souligne dans son rapport que les opérations de prêt des titres portent principalement sur les bons du Trésor. Ces derniers représentent à eux seuls près des deux tiers des titres prêtés en 2016. Cette catégorie de titre représente 74% du volume traité au quatrième trimestre de l'année. Les obligations et les certificats de dépôt ont également fait l'objet d'opérations de prêts. L'Autorité marocaine des marchés des capitaux relève dans ce sens des parts respectives de près de 20 et 12%. Et d'ajouter que le prêt sur actions a atteint au titre de l'année 2016 près de 1,3% du volume total. En ce qui concerne la durée moyenne pour une opération de prêt de titre, l'Autorité marocaine des marchés des capitaux indique qu'elle varie entre 2 et 24 semaines et ce en fonction du type d'instrument financier. Ainsi, les bons de sociétés de financement tournent autour d'une moyenne de 2 semaines. La durée moyenne des certificats de dépôts est de 3 semaines contre 6 semaines pour les bons du Trésor. La durée moyenne fixée pour les actions est de 8 semaines au moment où celles des obligations est de 15 semaines et des billets de trésorerie de 24 semaines.