Dans plusieurs éditions d'ALM du mois de juin, nous avions relaté la mésaventure de deux frères marocains établis aux Etats Unis, et qui se sont retrouvés derrière les barreaux par la seule volonté de l'épouse de l'un d'eux, une Mexicaine qui les a accusés d'accointances avec les réseaux d'Al Qaida. Dans plusieurs éditions d'ALM du mois de juin, nous avions relaté la mésaventure de deux frères marocains établis aux Etats Unis, et qui se sont retrouvés derrière les barreaux par la seule volonté de l'épouse de l'un d'eux, une Mexicaine qui les a accusés d'accointances avec les réseaux d'Al Qaida. Cecile avait demandé et obtenu le divorce de Tarik Ibrahimi, diplômé des universités de Chicago et professeur dans un lycée de Laredo. Elle est allée par la suite déposer plainte contre son ex-époux, l'accusant de travailler pour Al Qaida. Tarik est incarcéré et son frère, Hatim, tenant avec succès un commerce aux USA, se retrouve lui accusé et le jour où il est venu déposer une caution pour libérer son frère, il a été tout simplement incarcéré lui aussi. « Et si nous étions terroristes à notre insu » se sont alors demandé les deux frères, originaires de la région d'Oujda et dont le père est directeur d'école publique primaire à Casablanca. Il a fallu l'intervention du ministère des Affaires étrangères, de la Fondation Hassan II pour les MRE et les organisations marocaines des droits humains, relayés par la presse, pour que tout le monde se rende à l'évidence. Et après six mois d'incarcération, Tariq a été interpellé le 2 mai, les deux frères ont été libérés et renvoyés dans la foulée au Maroc. Leur passeport et leur carte de séjour ont été confisqués par les Américains pour justifier le motif de leur renvoi, à savoir l'immigration clandestine. Le voyage a été effectué par un vol Iberia : Chicago-Madrid et Madrid-Casablanca, jeudi 31 octobre en fin de soirée.