La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a décidé la suspension provisoire d'un agent de police poursuivi dans une affaire de viol à Benguerir, en attendant le jugement définitif du tribunal pour le présenter devant le conseil disciplinaire. La DGSN rappelle que les services de police de Benguerir ont reçu le 3 mars 2015 une plainte de la part d'une femme qui avance avoir été victime de viol avec défloration ayant engendré une grossesse par un agent de police exerçant à la ville, ce qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire sur l'affaire sous la supervision du parquet compétent, et d'une enquête parallèle par les services centraux de la DGSN. Dès clôture des procédures de l'enquête judiciaire, l'agent de police en question a été déféré le 24 mars 2015 devant le parquet compétent qui a décidé de le renvoyer comparaître devant le juge d'instruction qui a ordonné à la police scientifique et technique d'effectuer une expertise génétique laquelle a confirmée la relation biologique entre l'agent de police et l'enfant de la plaignante. Le tribunal compétent a condamné en première instance l'agent de police à une peine d'emprisonnement avec sursis, jugement qui a fait l'objet de recours devant la cour d'appel, qui n'a pas encore rendu son verdict. La publication de cette mise au point intervient pour éclairer l'opinion publique et enlever toute confusion suite à la diffusion par certains médias d'une vidéo sous le titre « vidéo… lettre émouvante à faire pleurer les pierres d'une jeune femme violée par un agent de police ». Tout en confirmant ces données, la Direction générale de la sûreté nationale assure qu'elle suit cette affaire en cours de jugement, avant de prendre les mesures administratives nécessaires.