Le dispositif de l'OFPPT atteindra annuellement, à terme, une capacité de formation de 365.500 jeunes (contre 27.334 formés en 2001). En vue de sa signature avant la fin de l'année 2016, le contrat-programme à l'horizon 2021 relatif à la formation professionnelle vient d'être approuvé, récemment, lors d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) présidé par Rachid Belmokhtar, ministre de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, et Khalid Berjaoui, ministre délégué auprès du ministre de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, ainsi que des représentants de la CGEM. En effet, ce contrat-programme a pour objectifs de donner les moyens de développement du dispositif de formation de l'Office, à travers la création de 120 nouveaux établissements dont 58 dédiés aux secteurs prioritaires avec des objectifs bien précis et en phase avec les besoins actuels et futurs émanant des stratégies sectorielles (Plan d'accélération industrielle, contrat RH hôtellerie/tourisme, stratégie logistique,...). De plus, 58 autres établissements de proximité seront réalisés dont 39 dans le cadre de partenariats avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité, la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, les régions, INDH,... Ces efforts permettront à l'OFPPT d'atteindre une capacité d'accueil de 668.500 places pédagogiques, répartie sur tous les niveaux de formation, avec une attention particulière au développement des cursus professionnalisants (Bac Pro et Parcours collégial professionnel) et le renforcement des formations qualifiantes du niveau Bac +3 et +4, destinées au middle management, et celles susceptibles d'améliorer l'employabilité des diplômés chômeurs. En termes de moyens d'accompagnement, le budget nécessaire au contrat-programme est estimé à 19.773,7 MDH, financé à hauteur de 25% par l'Etat, 25% par les ressources propres de l'OFPPT et 50% par la Taxe de la formation professionnelle. Plus de 2 millions de jeunes dans le viseur de l'OFPPT Autre visée de taille du contrat-programme, contribuer à la lutte contre l'abandon scolaire par de près de 1.008.000 places destinées aux déscolarisés. Ainsi, l'OFPPT projette la formation de plus de 2 millions de jeunes à l'horizon 2021 (2.091.500 formés), soit la formation en 6 ans d'un effectif plus important que celui réalisé durant les quatorze dernières années. Le dispositif de l'OFPPT atteindra annuellement, à terme, une capacité de formation de 365.500 jeunes (contre 27.334 formés en 2001). La qualité de la formation reste également au cœur du contrat-programme de l'OFPPT, notamment l'élargissement du réseau des Centres de développement de compétences (CDC) à d'autres secteurs générateurs d'emploi et la création de CDC régionaux pour assurer la veille sur l'évolution des métiers, ainsi que le perfectionnement des formateurs et la certification des cursus, des ressources et des établissements. Un bilan satisfaisant malgré tout Au titre de 2015, l'OFPPT a accueilli 405.896 stagiaires au sein de ses 341 établissements avec une ouverture sur tous les niveaux dont plus de 67.700 en formation qualifiante. Plus de 192.800 stagiaires ont été formés durant cet exercice. L'une des actions novatrices de 2015 est la mise en place à l'OFPPT du cursus Bac Pro, avec une offre de 3.155 places dans 17 métiers à travers les différentes régions. L'OFPPT a également poursuivi les chantiers visant le renforcement de la qualité de la formation, à travers le développement de la formation par alternance (30% du dispositif) et la formation-production qui a permis à l'institution une économie de 10.715.196 MDH depuis 2013. L'autre fait marquant dans l'action de l'Office au titre de l'exercice 2015 est la coopération internationale, particulièrement la coopération Sud-Sud qui connaît une forte dynamique, insufflée par la visite royale dans plusieurs pays africains, avec l'accueil en 2015 de 542 stagiaires et le lancement des travaux des établissements prévus en Côte d'Ivoire et en Guinée-Conakry en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour le développement durable.