Coupes d'Afrique. En Coupe des vainqueurs de coupes, le WAC, qui n'a pas droit à l'erreur, affrontera l'USMA d'Alger, et en Ligue des champions, le Raja disputera, ce vendredi à 14h00, une rencontre «pour la forme» face à Al-Ahly. En coupe des vainqueurs de coupes, rien n'est joué pour le Wydad de Casablanca et les algériens de l'USMA qui se retrouvent ce week-end à Alger après un nul (0-0) lors du match aller. Au Complexe Sportif Mohammed V de Casablanca, les Diables Rouges avaient laissé échapper l'occasion de se mettre à l'abri. De plus, au match retour, les nombreuses absences, et notamment celle de Lahcen Abrami (suspendu), Aït Laârif et Bahafid (retenus en équipe nationale juniors), devraient donner bien du souci à Oscar Fullone. Mais le WAC est un grand club et le sorcier argentin, qui se montre assez confiant, semble avoir mijoté un plan à même de contrer les ambitions de l'USMA. Mais, pour l'heure, il s'agit de regarder en avant. C'est à dire vers la qualification. Et quoi qu'il en soit, en football, rien n'est jamais joué d'avance et l'on peut compter sur un sursaut d'orgueil du WAC sur la pelouse même du Stade de Rouiba, où les attend un USMA bien décidé à accéder en finale. Condamnés à vaincre, les hommes de Ali Fergani pourraient bien, en cas de bonne résistance du WAC, s'exposer aux contres meurtriers que pourrait leur infliger des Casablancais bien inspirés et sachant gérer le match. Pour cela, Oscar devrait compter sur l'expérience et la vivacité de joueurs comme Boujemaâ Qassab, ainsi que sur celles du gardien Tarik Jarmouni. Avec les qualités qui sont les leurs, les autres joueurs, Louissi, Madihi, Khamma, Erraji, s'ils savent faire bloc, garder la tête froide et appliquer les consignes de leur entraîneur, pourront tirer leur épingle du jeu, se sortir de cette situation difficile et… si tout se passe bien, se préparer à la finale qui devrait les opposer à l'Asante Kotoko du Ghana. Ce dernier a en effet déjà un pied en finale après la large victoire (4-0) remportée au match aller chez lui face aux Congolais de l'AS Police. En ce qui concerne le Raja, assuré, avec ses 12 points, de terminer en tête de poule, synonyme de qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, jouera au Caire un match sans enjeu face à Al-Ahly, vainqueur du trophée en 2001, mais déjà hors-course pour cette saison. Et même si elle part privée de Jrindou et Kacimi (suspendus), la formation de Walter Meuuws ira l'esprit tranquille dans la capitale égyptienne. Mais il ne s'agit de faire ni de la figuration ni du tourisme sur les bords du Nil. Et les confrontations maroco-égyptiennes ont toujours été caractérisées par un surplus d'adrénaline. Et cette rencontre-ci ne devrait pas déroger à la règle. Par ailleurs, c'est un ex-rajaoui, Salaheddine Bassir en l'occurrence, qui est la bête noire de la sélection, des clubs et du public égyptiens, qu'il a toujours assommés de ses buts meurtriers. Ses cadets à l'image de Amine Erbati, Chadli, Nater, François et surtout Aboucheraoune, auront à cœur de perpétuer la tradition qui veut qu'en football, les Marocains « ne réussissent pas » aux Egyptiens. Les Rajaouis joueront en pensant déjà à leur futur adversaire qu'ils affronteront en demi-finales. Il pourrait s'agir du TP Mazembé de la République Démocratique du Congo que les Casablancais avaient battu au tour précédent, ou encore de la Jeanne d'Arc du Sénégal également battue par le Raja), qui font partie de son groupe. Dans le groupe 2, l'ASEC d'Abidjan , le Zamalek du Caire et l'Espérance de Tunis postulent pour deux places qualificatives.