Virtuellement, via le réseau social Facebook, elle a fait sa connaissance. Elle est étudiante universitaire demeurant à Tanger et il est encore élève, habitant à Asilah. D'une conversation virtuelle normale concernant des sujets banals, ils sont passés à d'autres portant sur le sexe pour la convaincre de lui envoyer ses photos sur lesquelles elle s'affichait en positions érotiques. Sans hésitation, elle lui en a envoyé, via Facebook et WhatsApp, tout en ajoutant des vidéos dans lesquelles elle s'était enregistrée toute nue. Enfin de compte, il a commencé à la faire chanter en l'obligeant à lui envoyer des mandats par poste sous menace de publier les vidéos sur Youtube. Elle n'avait pas de choix que de lui verser des sommes d'argent. Mais, étant plus avide, l'élève n'a pu mettre fin à l'extorsion d'une fois à l'autre. Quant à l'étudiante, elle n'a pu obtempérer à ses demandes et a fini par porter plainte contre lui auprès des services de la sûreté publique de la ville d'Asilah relevant de la préfecture de la sûreté de Tanger. La machine policière a été mise en branle. Et rapidement, le mis en cause a été arrêté chez lui, dans la région de Sidi Al Yamani, à Asilah. Il s'agit de M.K, âgé de vingt-deux ans, qui a été traduit, en état d'arrestation, jeudi dernier devant le procureur du Roi près le Tribunal de première instance d'Asilah.